L’affaire de Khalid Fahem, jugé devant la cour d’assises de Seine-Saint-Denis pour le meurtre de son ex-compagne Bouchra Bouali, a révélé des détails tragiques et inquiétants concernant la violence conjugale.
Les faits, survenus à Épinay-sur-Seine, montrent un scénario tragique où l’accusé, après avoir patienté dans une voiture de location, a tué sa compagne avec une extrême brutalité, lui infligeant 16 coups de couteau.
Malgré les antécédents de violences et de menaces de mort, qui avaient conduit Bouchra à porter plainte à plusieurs reprises, le système judiciaire a échoué à la protéger. Bien que l’accusé ait purgé une peine de prison, il a bénéficié d’une libération anticipée dont la victime n’a pas été informée, ce qui constitue une grave lacune dans les procédures de protection des victimes de violences conjugales.
Le témoignage de la fille aînée de la victime, qui était en ligne avec sa mère au moment du drame, souligne l’impact psychologique de cette violence sur les enfants. La description qu’elle fait de son père, focalisé sur l’argent, son image et la violence, met en lumière des dynamiques familiales destructrices.
Finalement, Khalid Fahem a été condamné à 28 ans de réclusion criminelle, une peine qui vise à reconnaître la gravité de son acte et à rendre justice à la victime et à ses proches. Cette affaire soulève également des questions sur la nécessité d’améliorer les systèmes de protection des victimes de violences conjugales pour éviter de telles tragédies à l’avenir.
Article écrit par : Emmanuel Ndour
Mise en ligne : 14/10/2024
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