« La dette de l’État sénégalais envers les entreprises du secteur du bâtiment et des travaux publics (BTP) s’élève à plus de 300 milliards de francs CFA », a déclaré Oumar Ndir, président du Syndicat des entrepreneurs du bâtiment et des travaux publics (SPEBTP), lors d’une assemblée générale à Dakar.
M. Ndir a précisé que parmi les principales entreprises touchées par cette situation figurent des acteurs majeurs tels que la Compagnie sahélienne d’entreprises (CSE), le Consortium d’entreprises (CDE) et Eiffage, qui occupent les premières places dans le classement des créanciers de l’État. « Après avoir été un temps « effacée », cette dette s’est aujourd’hui « reconstituée », » a-t-il déploré.
Le nouveau président du SPEBTP a appelé à l’effacement de cette dette, soulignant l’importance de renforcer le secteur national pour optimiser sa contribution au développement du pays. Il a rappelé que « le secteur du BTP emploie entre 500 et 600 mille personnes », insistant sur le fait que cela représente une solution clé pour lutter contre le chômage des jeunes au Sénégal.
Ces déclarations mettent en lumière les défis économiques auxquels le pays est confronté, tout en soulignant l’importance cruciale du BTP dans la création d’emplois et la croissance économique.
Article écrit par : Emmanuel Ndour
Mise en ligne : 25/10/2024
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