En Tunisie, au moins cinq créateurs de contenus ont fait l’objet de mandats de dépôt pour « atteinte à la pudeur et harcèlement d’autrui via les réseaux sociaux », conformément au Code pénal.
Cette opération, perçue comme un tour de vis, survient dans un contexte de polémiques récentes sur les réseaux sociaux et suscite l’indignation de défenseurs des droits humains.
Cette intervention fait suite à un communiqué du ministère de la Justice, publié le 27 octobre, qui a alerté sur l’ouverture d’enquêtes pénales contre toute personne « produisant, diffusant ou publiant des images ou des vidéos comportant des contenus portant atteinte aux valeurs morales ».
Ce durcissement des mesures a suscité des inquiétudes quant à la liberté d’expression en Tunisie, notamment dans un environnement numérique déjà sensible.
Les défenseurs des droits dénoncent ces actions comme une atteinte à la liberté de création et un risque de censure croissante sur les réseaux sociaux.
Article écrit par : Fatoumata Diop
Mise en ligne : 30/10/2024
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