Depuis vendredi, l’enfant prodige de Ndiayène-Pendao, Amadou Ba, parcourt la région du Fouta, où il est accueilli avec ferveur par les populations locales. Tête de liste nationale de la coalition « Jamm ak Njarin » pour les élections législatives du 17 novembre, l’ancien Premier ministre a été reçu en héros dans chaque localité traversée, malgré les heures tardives.
« Quand je suis arrivé dans le département de Podor, il était entre 2 et 3 heures du matin, mais les gens étaient là, déterminés, pour nous accueillir, » a-t-il confié lors d’un rassemblement. Touché par cet accueil, Amadou Ba a souligné que l’engouement surpassait même celui ressenti lors de la campagne présidentielle, un souvenir pourtant mémorable pour lui et son équipe.
Au cours de ce meeting, organisé par Cheikh Oumar Hann et les responsables politiques de Podor, Amadou Ba a partagé ses préoccupations pour la région et ses habitants. « L’urgence, aujourd’hui, est de résoudre les problèmes d’inondations, d’autant plus que nous en attendons davantage dans les années à venir, » a-t-il affirmé.
Il a rappelé que la coalition « Jamm ak Njarin » souhaite porter ce débat à l’Assemblée nationale et que l’appui des électeurs serait crucial pour atteindre cet objectif.
Ba a également évoqué la pauvreté qui, selon lui, affecte particulièrement les femmes dans la région du Fouta. Il a appelé à des mesures concrètes pour améliorer l’inclusion économique des femmes et des jeunes, estimant qu’il est temps de « prioriser leur réussite pour le développement du pays. »
« Le gouvernement doit investir davantage dans les ressources humaines, » a insisté Amadou Ba, ajoutant que des financements avaient déjà été octroyés pour des formations, mais qu’il est nécessaire de faire plus pour élever cette partie de la population où la pauvreté demeure marquée.
Enfin, Amadou Ba a plaidé pour que le gouvernement, dans sa vision pour 2050 – qu’il considère comme une continuation du Plan Sénégal Émergent (PSE) – concentre ses efforts sur le développement du capital humain. Selon lui, les infrastructures sont importantes, mais l’accent doit être mis sur l’éducation, la formation et l’emploi, en particulier pour la jeunesse, qui représente la majorité de la population.
Article écrit par : Emmanuel Ndour
Mise en ligne : 10/11/2024
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