Les autorités sanitaires en République démocratique du Congo signalent une tendance encourageante dans la gestion du mpox (anciennement connu sous le nom de variole du singe), avec une diminution des cas confirmés, passant de 200 à 300 cas hebdomadaires par rapport à des pics observés en juillet. La ville de Kamituga, où une nouvelle variante du virus est apparue, connaît également une stabilisation.
Cependant, la surveillance reste limitée, puisque seuls 40 à 50 % des cas suspects sont effectivement testés, ce qui pose des défis dans la lutte contre la propagation. L’épidémie affecte également des pays voisins, notamment l’Ouganda, où le virus continue de circuler.
L’accès aux vaccins demeure insuffisant pour une population de 110 millions d’habitants, la RD Congo n’ayant reçu que 265 000 doses, permettant la vaccination de seulement 50 000 personnes. Les experts de l’OMS appellent à une augmentation de la vaccination pour contrôler le mpox et éviter de potentielles mutations.
Une caractéristique préoccupante de cette nouvelle souche, du clade 1b, est sa capacité à se transmettre par voie sexuelle, en plus des transmissions cutanées classiques. Cette évolution pourrait accroître sa propagation, rendant urgente la mise en place de stratégies de vaccination plus robustes et adaptées à ce mode de transmission élargi.
Article écrit par : Emmanuel Ndour
Mise en ligne : 12/11/2024
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