Cinquante-trois cas de grossesses précoces ont été enregistrés en milieu scolaire dans la région de Kaffrine au cours de l’année scolaire 2023-2024, a annoncé Ibrahima Guèye, coordonnateur régional du Groupe pour l’étude et l’enseignement de la population (GEEP).
L’annonce a été faite à l’occasion d’une rencontre de partage et de validation d’un rapport sur cette problématique, en présence de l’inspecteur d’académie de Kaffrine.
Selon M. Guèye, ces données, issues d’une enquête anonyme réalisée dans plusieurs établissements de la région, traduisent un recul par rapport aux années précédentes, avec un taux désormais fixé à 4,4 %. « Bien que le nombre ait diminué, ces cas continuent d’affecter gravement la scolarité des jeunes filles », a-t-il précisé.
Le coordonnateur a également mis en lumière les multiples conséquences des grossesses précoces, notamment l’interruption des études, les contre-performances scolaires, la stigmatisation sociale et le rejet par la communauté. Face à ces défis, il a plaidé pour des mesures fortes :
Renforcement de la sensibilisation dans les écoles pour prévenir les grossesses précoces.
Mise en place d’un accompagnement psychosocial et économique pour permettre aux jeunes filles enceintes de poursuivre leur scolarité.
Création d’espaces d’échanges entre adolescentes, favorisant l’estime de soi et la projection vers un avenir meilleur.
Article écrit par : Emmanuel Ndour
Mise en ligne : 18/12/2024
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