Juan Branco, ancien avocat d’Ousmane Sonko, critique ces derniers jours les choix du gouvernement sénégalais actuel. Dans une tribune, il exprime son désaccord avec certains aspects du régime en place.
Il revient sur une expérience personnelle, un an auparavant, lorsqu’un citoyen naturalisé français a risqué sa vie pour soutenir un peuple dont la souveraineté était menacée.
Il raconte avoir été capturé après avoir traversé l’océan en pirogue, emmené en Mauritanie, puis transféré à la prison de Rebeuss au Sénégal. Il évoque sa fierté d’avoir été aux côtés des personnes qui luttaient pour la justice et de s’être engagé activement dans cette lutte.
Branco souligne qu’il n’a eu aucun contact avec les partisans du pouvoir, refusant même une cellule individuelle, et qu’il a partagé le sort de ses compagnons de lutte, exprimant sa solidarité par son poing levé lorsqu’il a été extrait de prison.
Il exprime sa déception d’avoir vu un an plus tard des membres du gouvernement qui, à l’époque, emprisonnaient et oppressaient les opposants, recevoir une reconnaissance officielle. Il critique également le fait que le vainqueur de cette lutte se soit rendu à deux reprises en France, en compagnie de ceux qui avaient souhaité la mort de ses compatriotes.
Branco conclut en rappelant que le sang de leurs ancêtres doit guider les actions présentes, et que la mémoire de ces luttes doit empêcher de répéter les erreurs du passé. Il appelle à la protection divine et à la recherche de la liberté, exprimant ses pensées envers ceux qu’il a tant aimés et pour lesquels il aurait sacrifié sa vie.
Article écrit par : Claire Mendy
Mis en ligne : 20/12/2024
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