Malgré le changement de régime et la promesse de gouvernance sobre annoncée par les nouvelles autorités, les attentes concernant une baisse du budget de certaines institutions, dont la Présidence de la République, n’ont pas été comblées.
Pour l’année 2025, les crédits alloués à la Présidence sont restés inchangés, mais un fait notable attire l’attention : la masse salariale a enregistré une augmentation.
Face à ces interrogations, le ministre des Finances et du Budget, Cheikh Diba, a apporté des éclaircissements lors de son passage devant les députés ce mardi. Selon lui, cette hausse s’explique par une régularisation des situations administratives de certains agents. « Nous avons procédé à l’intégration de nombreux personnels jusque-là en situation précaire. Il s’agissait d’une mesure nécessaire pour respecter les engagements de l’État envers ces agents », a-t-il déclaré.
Le ministre a également souligné que cette augmentation s’inscrivait dans une démarche de transparence et d’équité salariale. Cependant, il a tenu à rassurer que cette mesure n’impactera pas les efforts de rationalisation des dépenses publiques prônés par le nouveau gouvernement.
Si cette explication a permis d’apaiser une partie des débats, des voix critiques persistent au sein de l’opposition, pointant un décalage entre les annonces de sobriété budgétaire et la réalité des chiffres. La question reste donc ouverte : la hausse de la masse salariale est-elle le signe d’une meilleure gestion ou un écart vis-à-vis des engagements initiaux ? Les prochains mois permettront sans doute d’en savoir plus.
Article écrit par : Amadou Baldé
Mis en ligne : 25/12/2024
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