Au moins 23 Palestiniens ont été tués au cours des dernières 24 heures dans la bande de Gaza, selon les informations fournies par le ministère de la Santé de l’enclave. Ce nouveau bilan porte le nombre de morts à 45 361 depuis le début des hostilités en octobre dernier, avec plus de 107 803 blessés enregistrés.
Dans un communiqué, le ministère précise que les forces israéliennes ont mené trois attaques qualifiées de « massacres de familles », ajoutant 39 blessés aux chiffres déjà alarmants. « De nombreuses victimes restent ensevelies sous les décombres ou coincées sur les routes, rendant le travail des équipes de secours presque impossible », souligne le document.
Malgré les appels répétés du Conseil de sécurité des Nations unies en faveur d’un cessez-le-feu immédiat, Israël poursuit ce qu’il qualifie de « guerre génocidaire » contre Gaza. Ces attaques, combinées au blocus sévère imposé sur l’aide humanitaire, ont conduit à une situation humanitaire catastrophique qui soulève l’indignation de la communauté internationale.
Les critiques fusent de toutes parts : des voix dénoncent une tentative de destruction systématique de la population gazaouie, assimilée à un crime de génocide. Les observateurs décrivent une escalade militaire dévastatrice qui annihile les perspectives d’une paix durable.
Face à ces événements, la Cour pénale internationale (CPI) a émis des mandats d’arrêt à l’encontre du Premier ministre israélien Benyamin Netanyahu et de l’ancien ministre de la Défense Yoav Gallant. Tous deux sont accusés de crimes de guerre et de crimes contre l’humanité. Parallèlement, Israël est également visé par des poursuites à la Cour internationale de justice (CIJ) pour crime de génocide.
Ces accusations, rapportées par Ahmed Asmar de l’agence Anadolu, reflètent une pression judiciaire croissante sur Israël. Néanmoins, sur le terrain, la situation demeure inchangée, alimentant une tragédie humaine qui semble sans fin.
Article écrit par : Fatoumata Diop
Mis en ligne : 25/12/2024
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