Au cœur de la guerre qui déchire le Soudan, certains civils font le choix courageux de rester et de lutter, non avec des armes, mais avec des actions solidaires. Selon Libération, l’envoyé spécial du quotidien français a rencontré plusieurs de ces héros anonymes, tels que Mohamed Bannaga, un ancien laborantin devenu chef de cuisine bénévole.
À 50 ans, cet homme nourrit chaque jour entre 450 et 600 familles démunies, souvent des déplacés, dans la capitale soudanaise dévastée par des mois de combats. Aidé de son équipe de volontaires, il prépare quatre énormes chaudrons de riz et de lentilles, financés grâce à des appels aux dons.
Libération raconte également l’histoire de Karim, un électricien audacieux qui, malgré les dangers, grimpe chaque jour sur des poteaux électriques pour réparer les lignes détruites par les affrontements. La nuit, sans lumière et par crainte des snipers, il poursuit sa mission sous des risques accrus. Un de ses collègues a malheureusement perdu la vie dans ces conditions, abattu par les paramilitaires FSR. Ces témoignages révèlent une résilience poignante face à l’effondrement de la ville, un espoir ténu porté par ceux qui refusent de fuir.
Les incendies dévastateurs à Los Angeles ont pris une tournure inattendue, suite aux déclarations d’Elon Musk. Le Washington Post rapporte que le milliardaire a enflammé les réseaux sociaux en attribuant la responsabilité des incendies aux politiques des démocrates et à la « diversité », amplifiant des discours partisans et des théories du complot. En minimisant l’impact du changement climatique, Musk a notamment fait écho aux propos d’Alex Jones, théoricien du complot d’extrême droite, qui affirmait que ces incendies faisaient partie d’un complot mondial pour déstabiliser les États-Unis.
Le quotidien américain dénonce cette tendance croissante sur la plateforme X, qui, autrefois un relais d’informations rapides, est désormais transformée en un outil au service de l’idéologie politique de son propriétaire. Musk, proche conseiller de Donald Trump, semble vouloir renforcer son influence en utilisant sa présence en ligne pour soutenir l’administration républicaine.
En Chine, une bataille contre l’addiction des enfants aux jeux vidéo
La Chine impose des restrictions strictes aux enfants pour limiter leur temps passé sur les jeux vidéo. Le South China Morning Post révèle que, pendant les vacances d’hiver, les autorités chinoises ont réduit à 15 heures par mois le temps de jeu autorisé pour les moins de 18 ans. Cette décision intervient alors que les deux géants chinois du secteur, Tencent et Netease, se conforment à ces nouvelles règles pour éviter que les jeunes ne deviennent dépendants.
L’utilisation de la reconnaissance faciale pour contrôler le respect de ces limites est déjà en place, mais, selon le quotidien hongkongais, ces mesures restent imparfaites. En 2024, un quart des enfants ont réussi à contourner les restrictions. Toutefois, la Chine continue de soutenir certains jeux comme outil culturel, avec plus de 1 300 jeux chinois autorisés par les autorités. Cette double approche, entre contrôle et promotion culturelle, soulève des questions sur l’efficacité et la cohérence de la politique de régulation.
Article écrit par : Jean Lazare Ndiaye
Mis en ligne : 11/01/2025
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