La seconde semaine du procès concernant les soupçons de financement libyen de la campagne présidentielle de 2007 de Nicolas Sarkozy a commencé. L’ex-président, parmi les 12 personnes mises en cause, est notamment poursuivi pour association de malfaiteurs.
Le 13 janvier, le tribunal l’a interrogé sur ses liens avec plusieurs coprévenus, dont ses ex-ministres Claude Guéant et Brice Hortefeux, ainsi que deux hommes d’affaires, Ziad Takieddine et Alexandre Djouhri, soupçonnés d’avoir joué un rôle d’intermédiaires.
La présidente, Nathalie Gavarino, lui demande : « À quel moment avez-vous pensé être candidat à la présidentielle de 2007 ? ». Nicolas Sarkozy répond : « Dès mon adolescence, c’était un rêve, faire de la politique au plus haut niveau ».
Interrogé sur le financement de sa campagne, il rétorque : « Jamais ! J’avais le vent en poupe, les soutiens affluaient, cela n’a jamais été un problème de financement ».
À la barre, il se défend avec détermination, évoquant ses débuts avec Claude Guéant, qu’il décrit comme un « homme expérimenté », et détaillant ses échanges avec Alexandre Djouhri dans le cadre de la guerre des droites. Il parle aussi de son amitié avec Brice Hortefeux, née après un meeting de Jacques Chirac. Concernant Ziad Takieddine, il le qualifie de « menteur patenté ».
Nicolas Sarkozy a exprimé son sentiment d’innocence, tant avec des déclarations sincères qu’avec ironie, insistant sur le fait qu’il n’avait pas à être inquiété après plusieurs années d’écoutes.
Article écrit par : Madeleine Gueye
Mis en ligne : 14/01/2025
—
La plateforme NOTRECONTINENT.COM permet à tous de diffuser gratuitement et librement les informations et opinions provenant des citoyens. Les particuliers, associations, ONG ou professionnels peuvent créer un compte et publier leurs articles Cliquez-ici.
