Des députés du parti Pastef ont exprimé leur indignation après les récentes déclarations de Mollah Morgun, qui ont visé le président de l’Assemblée nationale, El Malick Ndiaye.
Selon eux, ces propos offensants, tenus depuis l’étranger, justifient le rapatriement des auteurs pour qu’ils répondent de leurs actes devant la justice sénégalaise.
Interrogé sur cette question par le média Sénégal 7, Cheikh Oumar Diagne, ancien ministre et figure influente du parti, a critiqué ce qu’il appelle une « approche sélective » de la part des autorités. Selon lui, la réaction du gouvernement face à ces injures soulève des interrogations, notamment en ce qui concerne le cas d’Azoura Fall. Ce dernier, rappelle Diagne, a été le premier à s’attaquer ouvertement au régime et au président de la République sans subir la moindre sanction.
« Azoura Fall a été le premier à s’attaquer au régime et au président de la République, sans être inquiété. Il aurait dû être arrêté à titre exemplaire. Nous devons être cohérents : soit nous sanctionnons tout le monde, soit nous laissons faire », a-t-il martelé, dénonçant l’incohérence dans la gestion des injures publiques.
Cheikh Oumar Diagne a également rappelé que la culture sénégalaise rejette fermement l’usage des injures et que de telles offenses sont passibles de sanctions, conformément au Code pénal sénégalais.
Article écrit par : Amadou Diop
Mis en ligne : 14/03/2025
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