Les Européens entendent jouer un rôle clé dans les discussions pour la paix en Ukraine. Selon le journal Die Welt, « les Européens veulent influencer les plans de Trump ». Le quotidien allemand révèle que des représentants de l’Allemagne, du Royaume-Uni et de la France ont été envoyés à Washington, tandis que le Premier ministre britannique, Keith Starmer, organise ce jour une visioconférence de crise.
Toujours d’après Die Welt, une vingtaine d’États européens seraient « prêts à soutenir Kiev contre la guerre d’agression russe ». Les Britanniques et les Français dirigent ce groupe et souhaitent empêcher l’imposition d’un cessez-le-feu qui favoriserait uniquement les intérêts russes, sans reconnaître Moscou comme agresseur.
Les Européens insistent également pour que toute trêve débouche sur « une paix durable ». Parmi les mesures envisagées figure le déploiement « d’une force internationale composée de soldats britanniques et français ». Toutefois, le défi est de taille, car, comme le rappelle Die Welt, « Poutine rejette catégoriquement le stationnement de troupes occidentales ».
Le quotidien Le Monde révèle une information troublante sur les discussions entre les États-Unis, Israël et les Palestiniens. Selon des sources relayées par l’Associated Press, Washington et Tel-Aviv envisageraient d’envoyer des Palestiniens expulsés de Gaza vers l’Afrique de l’Est.
Les pays ciblés ne sont pas anodins : le Soudan, la Somalie et le Somaliland, une région sécessionniste somalienne. Le Monde souligne que ces négociations témoignent de « la détermination des États-Unis et d’Israël à faire avancer un plan largement condamné et soulevant de graves questions juridiques et morales ». L’idée d’un transfert massif de Palestiniens, autrefois considérée comme un projet marginal de l’ultranationalisme israélien, est désormais envisagée au plus haut niveau.
Le Soudan a toutefois refusé la proposition américaine. Le général Abdel Fattah Al-Bourhane, chef de l’armée régulière, a déclaré lors du sommet des dirigeants arabes au Caire que son pays rejetait toute tentative de déplacement forcé des Palestiniens : « sous quelque justification ou nom que ce soit ».
Cette information confirme néanmoins que le plan de Donald Trump, soutenu par Benyamin Netanyahou, visant à expulser les Palestiniens de Gaza, reste d’actualité. Le Monde précise : « lorsque Donald Trump a présenté cette idée lors d’une réunion à la Maison-Blanche en février, le Premier ministre israélien l’a saluée comme une ‘vision audacieuse’ ».
L’administration Trump continue de marquer les institutions américaines, y compris sur le plan historique. Le Washington Post rapporte que des informations sur les militaires noirs, hispaniques et les femmes ayant servi dans l’armée ont disparu du site officiel du cimetière militaire d’Arlington, en Virginie, où reposent plus de 290 000 anciens combattants.
Cette disparition a été confirmée par un porte-parole du cimetière, qui explique que l’objectif est d’« assurer que le contenu publié soit conforme aux politiques de l’administration ». Une décision qui suscite l’indignation de plusieurs historiens.
Kevin M. Levin, spécialiste de la guerre de Sécession, dénonce une situation « extrêmement regrettable », soulignant que ces récits permettent aux élèves de « nouer un lien profond avec l’un de nos sites sacrés ». Il prévient : « les gens pensent qu’on pourra, en quelques clics, remettre ces sites en état. Mais nous risquons un réveil brutal en réalisant tout ce que nous pourrions perdre en termes de travail accumulé et de confiance bâtie au fil des ans ».
Article écrit par : Jean Lazare Ndiaye.
Mis en ligne : 15/03/2025
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