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À peine sorti de prison après une peine de 15 jours ferme, Moustapha Diakhaté s’est lancé dans une diatribe contre le régime en place, en s’attaquant au procureur, à la présidence, et même aux conditions carcérales. Un retour en fanfare ? Plutôt une répétition bruyante d’un personnage enfermé dans sa propre radicalité. Tant que Moustapha Diakhaté adopte une posture d’irresponsabilité publique, la justice doit le sanctionner avec la rigueur due à tout citoyen coupable d’infraction.
Ancien parlementaire connu pour ses prises de position parfois incendiaires, Moustapha Diakhaté semble avoir choisi le chemin de l’agitation permanente. Sa récente incarcération pour propos injurieux ne l’a ni assagi ni poussé à la retenue. Au contraire, il se présente comme victime d’un État autoritaire, tout en poursuivant son offensive verbale contre les institutions, les symboles de la République et même la justice.
Diakhaté multiplie les provocations: il qualifie des hauts responsables de « gougnafiers », accuse le procureur Ndoye de faire une « commande politique », traite le commissaire du Port d’« assassin », et s’attaque même à la hiérarchie institutionnelle en insinuant que le Premier ministre Sonko dirige à la place du Président Diomaye Faye. Il pousse l’absurde jusqu’à prétendre qu’avoir du « sang royal » dans les veines lui donne la légitimité d’insulter l’ordre républicain.
Derrière cette frénésie oratoire, aucune ligne politique cohérente, aucune solution concrète, aucun respect des règles démocratiques. Son discours repose sur un ressentiment personnel et un narcissisme politique qui n’apporte rien au débat public.
Récidiviste assumé, Moustapha Diakhaté affirme sans honte qu’il est prêt à cumuler les mandats de dépôt. Ce mépris revendiqué de la loi est la preuve qu’il se place délibérément en dehors du pacte républicain. Discours haineux et sans limites, ses insultes dirigées contre les institutions et les personnes, sans base juridique ni politique solide, relèvent de la pure diffamation. Un homme politique n’a pas le droit de tout dire.
Absence d’alternative constructive, dans toutes ses charges, pas une seule proposition. Tout est dans l’excès, l’outrage, la provocation. Il n’aspire pas à convaincre, mais à faire du bruit.
Victimisation stratégique, Moustapha Diakhaté tente de se présenter en martyr du régime pour exister médiatiquement. Mais les vrais prisonniers politiques ne se résument pas à des invectives sans fond.
Dans d’autres pays où la démocratie est en construction, des figures comme Moustapha Diakhaté auraient été définitivement disqualifiées pour propos haineux et comportement irresponsable. En Tunisie, au Kenya ou au Ghana, les leaders d’opposition qui comptent proposent des idées, interpellent de façon argumentée et structurée. Ils ne se contentent pas d’insulter les institutions pour exister.
En 2021, déjà, Moustapha Diakhaté avait multiplié les propos controversés contre le régime de Macky Sall. À l’époque, certains observateurs y voyaient un revirement opportuniste d’un homme autrefois proche du pouvoir. Depuis, il semble s’être enfermé dans une posture d’agitateur professionnel. Le Conseil national de régulation de l’audiovisuel (CNRA) et les organisations de défense des droits civiques ont plusieurs fois rappelé la nécessité de modérer le discours politique. Mais Diakhaté choisit la surenchère.
Moustapha Diakhaté n’est pas un dissident éclairé, mais un récidiviste du clash politique. Sa virulence n’ébranle pas le régime, elle ne mobilise pas le peuple et ne nourrit aucune vision de l’avenir. Tant qu’il choisira l’insulte à la place de l’argument, la prison restera l’unique réponse légitime d’un État de droit. Son influence s’effrite à mesure que son discours s’envenime. La justice doit continuer à s’appliquer, sans faiblesse, pour garantir le respect de la parole publique.
Article opinion écrit par le créateur de contenu : Anonyme.
Mis en ligne : 14/08/2025
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