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Récemment, le journaliste et patron du groupe Avenir Communication, Madiambal Diagne, a partagé sur sa page X une information relayée par une activiste, selon laquelle cette dernière aurait été victime d’une tentative d’assassinat. La scène, filmée et diffusée, montre le visage ensanglanté de la victime, évoquant un acte prémédité lié à ses prises de position publiques contre les autorités. Madiambal Diagne qualifie l’événement de délit de fuite et réclame une enquête approfondie pour en comprendre les tenants et aboutissants.
Si la gravité de l’incident est indéniable, la manière dont certaines personnalités médiatiques manipulent ces situations pour influencer l’opinion publique pose un vrai problème. Le comportement de Madiambal, qui n’hésite pas à amplifier chaque information à son avantage, illustre une dérive préoccupante pour l’image de notre pays. Il semble jouer à ternir la réputation du Sénégal à l’international, en détournant des faits tragiques pour servir sa propre visibilité et celle de ses plateformes médiatiques.
Notre pays a déjà connu des moments où des déclarations malveillantes et mal vérifiées ont freiné l’investissement et la coopération internationale. Il est inquiétant de constater qu’aujourd’hui, certaines autorités semblent adopter une attitude de tolérance face à des manœuvres qui ne cachent même pas leur objectif de déstabilisation. La liberté d’expression est un droit fondamental, mais elle ne doit pas devenir un outil de sabotage qui fragilise la crédibilité et l’intégrité du Sénégal.
Dans d’autres contextes, notamment en Afrique de l’Ouest, des pays ont rapidement encadré la diffusion de messages alarmistes ou diffamatoires, surtout lorsqu’ils risquent de porter atteinte à la réputation nationale. Le résultat a été une protection accrue de l’image du pays et une diminution des tensions inutiles. À l’inverse, laisser libre cours à des personnalités comme Madiambal Diagne, qui semblent jouer un double jeu, revient à prendre le risque de perdre le contrôle sur la narration publique et internationale.
Le rôle des médias est crucial, mais il doit s’accompagner d’une responsabilité. Amplifier des incidents tragiques sans vérifier toutes les informations et sans mesurer l’impact sur le pays n’est pas seulement irresponsable ; cela devient dangereux. La permissivité dont font preuve certains décideurs face à ces comportements est un signal inquiétant pour la société. Elle envoie l’idée que l’on peut manipuler, diffuser des mensonges ou des insinuations graves sans conséquence.
Il ne s’agit pas de remettre en cause la liberté des journalistes ou le droit de dénoncer des injustices. Mais la façon dont Madiambal Diagne agit reflète une dérive où le sensationnalisme prime sur la prudence, et où l’intérêt personnel dépasse celui du bien commun. Les autorités, tout comme les acteurs de la société civile, ont une responsabilité dans la préservation de l’image nationale et la protection de la confiance des partenaires étrangers.
Face à ces situations, il devient impératif d’agir avec discernement et fermeté. Laisser prospérer des manœuvres qui visent à fragiliser le Sénégal est un luxe que notre pays ne peut se permettre. La vigilance, l’encadrement et la responsabilité doivent primer pour que la liberté d’expression ne devienne pas un instrument de déstabilisation.
Article opinion écrit par le créateur de contenu : Anonyme.
Mis en ligne : 21/08/2025
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