L’Afrique exige sa place : Le combat résolu de Macky Sall - Notre Continent
> NOTRE CONTINENT > - Politique | Par Eva | Publié le 28/09/2025 03:09:00

L’Afrique exige sa place : Le combat résolu de Macky Sall

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Lors du sommet international de New York sur les Partenariats publics-privés (PPP) du XXIᵉ siècle, l’ancien président sénégalais Macky Sall a interpellé la communauté internationale avec un message fort : l’Afrique ne peut plus être ignorée dans les grands débats économiques mondiaux. Face aux enjeux des minerais critiques, de la transformation locale et de l’intégration technologique, il a appelé à des modèles de partenariat plus inclusifs, capables de répondre aux besoins spécifiques du continent tout en exploitant ses immenses opportunités.

Son plaidoyer, centré sur la justice économique et l’équité, résonne comme un appel urgent à reconsidérer la place de l’Afrique dans l’économie mondiale. Macky Sall incarne une vision moderne et ambitieuse pour l’Afrique, et son engagement actuel mérite d’être salué et soutenu.

Macky Sall a dirigé le Sénégal de 2012 à 2024, laissant derrière lui un héritage marqué par des réalisations concrètes : développement des infrastructures (routes, électrification rurale, nouvelle ville de Diamniadio), renforcement de l’accès à l’énergie renouvelable, et modernisation des services publics. Son bilan est celui d’un bâtisseur, mais aussi d’un stratège, ayant su positionner son pays comme un acteur clé en Afrique de l’Ouest et sur la scène continentale. Après sa présidence, il a choisi de consacrer son expérience et son influence à la défense des intérêts africains, notamment en matière de climat, de développement économique et de gouvernance mondiale. Son engagement récent pour la mobilisation de financements climatiques en faveur de l’Afrique, lors du 2ᵉ Sommet africain sur le climat à Addis-Abeba, confirme cette orientation résolument panafricaine et internationale.

À New York, Macky Sall a pointé du doigt la marginalisation persistante de l’Afrique dans les PPP, soulignant que le continent ne peut plus se contenter d’être un fournisseur de matières premières. Il a insisté sur la nécessité de transformer localement les minerais critiques, de créer des emplois pour une jeunesse en pleine expansion, et d’intégrer l’Afrique dans la révolution technologique et numérique. Son message est clair : les partenariats doivent être repensés pour répondre aux spécificités africaines, en combinant investissements, transferts de technologie et création de valeur locale. Cette vision rejoint les succès observés dans certains pays africains, où les PPP ont permis de réaliser des projets d’infrastructures majeurs, comme le barrage de Nachtigal au Cameroun ou l’autoroute Dakar-Diamniadio, démontrant que des modèles inclusifs et adaptés sont non seulement possibles, mais indispensables.

Sall a également rappelé que l’Afrique, bien que peu responsable du changement climatique, en subit les conséquences les plus graves. Il a ainsi appelé à un financement accru pour l’adaptation, soulignant que le continent ne peut, à lui seul, faire face à une urgence environnementale qu’il n’a pas créée. Cette position, qu’il défend avec constance, s’inscrit dans une logique de justice climatique et de solidarité internationale.

Avec ses ressources naturelles, sa démographie jeune et dynamique, et son potentiel en énergies renouvelables, l’Afrique dispose de tous les atouts pour devenir un acteur majeur de l’économie mondiale. Les PPP, s’ils sont bien structurés, peuvent accélérer cette transition en attirant des investissements responsables et en favorisant l’innovation locale.

La transformation digitale et énergétique ne doit pas laisser l’Afrique de côté. Inclure le continent dans ces dynamiques est une condition sine qua non pour une répartition équitable des richesses et des opportunités.

Macky Sall a su, durant sa présidence, renforcer la voix du Sénégal et de l’Afrique sur la scène internationale. Son expérience à la tête de l’Union africaine et son engagement actuel au Global Center on Adaptation en font un interlocuteur crédible et écouté, capable de fédérer autour de causes communes.

Les PPP réussis en Afrique (infrastructures, énergie, santé) montrent que des modèles adaptés peuvent fonctionner. Ces succès doivent être généralisés, avec des cadres juridiques solides et une gouvernance transparente, pour maximiser l’impact sur le développement.

La vision de Macky Sall rappelle celle d’autres dirigeants africains qui, après leur mandat, ont continué à œuvrer pour le continent, comme Thabo Mbeki ou Olusegun Obasanjo. Elle s’inscrit aussi dans la lignée des appels lancés par des figures comme Kofi Annan pour une gouvernance mondiale plus inclusive. À l’instar de ces personnalités, Sall mise sur le multilatéralisme et le dialogue pour faire avancer la cause africaine, tout en évitant les pièges de la dépendance ou de l’isolement.

Macky Sall incarne aujourd’hui une Afrique ambitieuse, déterminée à prendre sa place dans les décisions qui façonnent le monde. Son plaidoyer pour des PPP plus équitables, son engagement pour le climat et son rôle de médiateur international font de lui un acteur clé pour le continent. Alors que son nom circule pour le poste de Secrétaire général des Nations Unies, son parcours et ses prises de position montrent qu’il a les qualités requises pour porter haut la voix de l’Afrique et défendre une vision plus juste des relations internationales.

Macky Sall ne se contente pas de parler au nom de l’Afrique : il agit. Son combat pour une place centrale du continent dans les partenariats mondiaux est légitime, nécessaire, et mérite le soutien de tous ceux qui croient en un avenir plus équilibré et solidaire. L’Afrique a besoin de porte-voix comme lui, capables de transformer les défis en opportunités et de bâtir des ponts entre les nations. Son engagement est un exemple à suivre, et son message doit être entendu et amplifié.

Article opinion écrit par le créateur de contenu : Cheikh Ndao.
Mis en ligne : 28/09/2025

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