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L’affaire qui secoue Mbour ces jours-ci est à vomir : un commerçant marié, père de famille, filmait ses ébats à trois avec un jeune homme de 18 ans et une jeune fille, sous couvert de « rites mystiques » et de manipulations psychologiques. Le procès de Ibrahima N. et Ndiaga S. a révélé l’horreur d’une pratique qui n’a rien de nouveau, mais qui, cette fois, éclate au grand jour avec une violence inouïe. Le procureur a requis cinq ans de prison pour le principal accusé.
Cinq ans ? Pour avoir détruit des vies, perverti des esprits, et filmé des scènes qui relèvent du crime organisé ? C’est une insulte à la dignité humaine, une moquerie envers les victimes, et une preuve de plus que notre justice est à la traîne face à l’ampleur de la menace qui pèse sur notre société.
L’enquête a révélé que Ibrahima N. utilisait des « bains mystiques » et des rituels pour soumettre sa victime, Ndiaga S., et justifier sa docilité. Ce n’est pas un cas isolé. Au Sénégal, les trafics sexuels, les manipulations occultes et les abus psychologiques sont légion. Selon un rapport de 2025, les trafiquants emploient des méthodes sophistiquées : abus, endettement fictif, confiscation de papiers, et surtout, l’usage de rituels pour instaurer la peur et le contrôle absolu. Ces pratiques ne sont pas l’œuvre de simples déviants, mais bien de réseaux organisés, souvent liés à des influences extérieures, voire sataniques. En Afrique de l’Ouest, des cas similaires pullulent, où des jeunes sont piégés, exploités, et réduits à l’état d’esclaves sexuels sous prétexte de « protection spirituelle ».
Ne nous voilons pas la face : derrière ces affaires, se cachent souvent des associations ou des groupes aux inspirations sataniques, qui corrompent nos jeunes et pervertissent nos traditions. En Afrique du Sud, le satanisme a déjà fait des ravages, avec des meurtres rituels et des pactes diaboliques signés dans le sang. Au Sénégal, des « faiseurs de miracles » dépouillent, manipulent, et détruisent des vies sous couvert de spiritualité. Ces gens-là ne cherchent pas à guérir, mais à dominer, à exploiter, et à semer le chaos. Ils s’attaquent aux plus vulnérables, profitant de leur ignorance ou de leur détresse pour les entraîner dans leur spirale de perversion.
Le code pénal sénégalais prévoit jusqu’à cinq ans de prison pour « actes contre nature ». Cinq ans ! Pour des crimes qui brisent des existences, qui salissent l’image de notre pays, et qui ouvrent la porte à toutes les déviances. Comparons avec d’autres pays : en Afrique du Sud, les peines pour crimes rituels ou sataniques sont bien plus lourdes, car on y mesure l’ampleur du danger. Chez nous, on tergiverse, on minimise, on laisse ces prédateurs revenir hanter nos rues après quelques années derrière les barreaux. Pendant ce temps, les victimes, elles, portent ces traumatismes à vie.
Il ne s’agit pas seulement de punir, mais d’éradiquer. Cinq ans, c’est une peine dérisoire pour des actes aussi graves. Il faut des peines exemplaires, des lois plus strictes, et une traque impitoyable contre ces réseaux. Il faut aussi éduquer, sensibiliser, et protéger nos jeunes contre ces manipulations. Les « rites mystiques » ne sont pas de la culture, mais des armes de destruction massive. Les « associations spirituelles » qui les promeuvent ne sont pas des guides, mais des prédateurs.
Cette affaire doit servir d’électrochoc. Nous ne pouvons plus tolérer que des individus, sous couvert de tradition ou de spiritualité, détruisent nos familles et notre société. Cinq ans de prison, c’est une honte. Il faut que la justice sénégalaise se réveille, que les peines soient à la hauteur des crimes, et que ces satanistes, qu’ils viennent de l’intérieur ou de l’extérieur, soient traqués et neutralisés. Sinon, demain, ce seront nos enfants, nos frères, nos sœurs, qui paieront le prix de notre lâcheté.
Notre société mérite mieux que des demi-mesures. Elle mérite une justice implacable, une protection sans faille, et une intolérance absolue face à ceux qui veulent la pervertir. Le délibéré est attendu pour le 7 octobre. Espérons que les juges auront le courage de faire ce que le bon sens et la morale commandent : condamner ces criminels avec la sévérité qu’ils méritent. Sinon, nous serons tous complices.
Et vous, jusqu’où êtes-vous prêt à tolérer que notre société soit ainsi salie et corrompue ?
Article opinion écrit par le créateur de contenu : Brahim R.
Mis en ligne : 04/10/2025
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