Escroquerie à Senelec : Un ingénieur licencié, mais à quel prix ? - Notre Continent
> NOTRE CONTINENT > - Justice | Par Eva | Publié le 18/10/2025 08:10:30

Escroquerie à Senelec : Un ingénieur licencié, mais à quel prix ?

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L’affaire récente impliquant Cheikh Mbacké Seck, ingénieur en génie civil et ancien chef de l’Unité des travaux à la Senelec, met en lumière les dérives et la corruption endémique qui gangrènent nos institutions publiques. Accusé d’escroquerie pour avoir abusé de sa position afin de soutirer 49 millions de FCFA à des fournisseurs, M. Seck incarne un système où certains individus exploitent leur pouvoir pour s’enrichir personnellement, au détriment de l’intégrité institutionnelle.

La Senelec, entreprise nationale d’électricité, est censée être un pilier de notre service public, garantissant l’accès à l’électricité pour tous les citoyens. Cependant, des affaires comme celle de M. Seck révèlent un visage moins reluisant de cette institution. Dans un contexte où la confiance du public envers les institutions est déjà ébranlée, ces actes de corruption ne font qu’aggraver la situation. Nous sommes face à une réalité où des individus, tels des prédateurs dans la jungle, exploitent les faiblesses du système pour s’enrichir, laissant derrière eux des victimes désespérées.

L’affaire de Cheikh Mbacké Seck est emblématique d’un phénomène plus vaste qui touche de nombreuses institutions publiques. Il a promis à des fournisseurs des marchés qui ne sont jamais arrivés, leur faisant miroiter des opportunités qui n’existaient que dans son esprit. Cette manipulation rappelle la stratégie d’un illusionniste, qui, par des tours de passe-passe, détourne l’attention du public pour mieux escamoter la vérité. En attendant une notification qui ne viendra jamais, les fournisseurs se sont retrouvés piégés, incapables de récupérer leur argent, ce qui a conduit à une plainte.

Il faut de souligner que cette situation n’est pas isolée. Elle s’inscrit dans un cadre où la corruption est souvent banalisée, et où les abus de pouvoir semblent être la norme plutôt que l’exception. Les mécanismes de contrôle et de transparence au sein des institutions publiques sont souvent insuffisants, permettant à des individus comme M. Seck de prospérer dans un environnement où l’impunité règne. Comme un cancer qui ronge lentement le tissu social, cette corruption érode la confiance des citoyens envers leurs institutions, créant un climat de méfiance et de désillusion.

En prenant du recul sur cette affaire, il est normal de réfléchir à la manière dont nous pouvons lutter contre cette corruption endémique. La responsabilité ne repose pas uniquement sur les épaules des individus, mais également sur celles des institutions qui doivent impérativement renforcer leurs mécanismes de contrôle. Une transparence accrue, des audits réguliers et des sanctions sévères pour les contrevenants sont des mesures qui pourraient aider à restaurer la confiance du public.

Des études montrent que la corruption dans les institutions publiques a des conséquences désastreuses sur le développement économique et social d’un pays. Selon un rapport de Transparency International, la corruption coûte aux pays en développement des milliards de dollars chaque année. Dans le cas de la Senelec, les pertes financières dues à des pratiques corrompues pourraient être réinvesties dans des infrastructures essentielles, améliorant ainsi la qualité de vie des citoyens.

L’affaire Cheikh Mbacké Seck est révélatrice d’une corruption systémique qui nécessite une attention urgente. Les abus de pouvoir et les escroqueries au sein des institutions publiques ne doivent pas être tolérés, car ils sapent les fondements mêmes de notre société. Il faut que nous prenions conscience de cette réalité et que nous agissions pour exiger des comptes à ceux qui abusent de leur position.

Je vous invite, chers lecteurs, à vous engager dans la lutte contre la corruption. Exigeons plus de transparence et de responsabilité de la part de nos institutions. Ensemble, nous pouvons contribuer à construire un avenir où l’intégrité et la justice prévalent sur l’impunité et la malversation. Ne restons pas passifs face à cette réalité ; faisons entendre notre voix pour un changement positif.

Article opinion écrit par le créateur de contenu : Rassoul S.
Mis en ligne : 18/10/2025

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