Les opinions exprimées dans cet article sont celles d’un contributeur externe. NotreContinent.com est une plateforme qui encourage la libre expression, la diversité des opinions et les débats respectueux, conformément à notre charte éditoriale « Sur NotreContinent.com chacun est invité à publier ses idées »
Une tragédie s’est produite à Sédhiou, où Borry Sonko a battu à mort son épouse, B. Mandiang, sous l’emprise de la jalousie. Ce drame met en lumière des questions importante sur la complicité silencieuse des proches, qui, au lieu de dénoncer un acte criminel, préfèrent dissimuler la vérité. Ce choix, aussi incompréhensible que révoltant, révèle une réalité déplorable : la tendance à protéger les coupables plutôt qu’à défendre les victimes.
Le drame a eu lieu le 9 octobre 2025, à Samakoung, lorsque B. Mandiang a reçu un transfert d’argent de sa famille à Dakar. En tentant de clarifier la répartition des fonds, elle a été interrompue par son mari, qui, persuadé qu’il s’agissait d’un amant, a laissé libre cours à sa rage. Ce qui aurait dû être un simple malentendu a conduit à une violence inouïe, se terminant tragiquement par la mort de la jeune femme, mère de quatre enfants. Plutôt que d’alerter les autorités, la famille de Borry Sonko a choisi de cacher l’incident, préférant gérer cette situation dans l’ombre, comme si la honte d’un crime dépassait la douleur de la perte d’une vie.
L’article met en lumière la brutalité de l’acte commis par Borry Sonko, mais ce qui est tout aussi choquant, c’est la réaction de son entourage. En décidant de ne pas signaler cette violence aux autorités, la famille a non seulement trahi la mémoire de B. Mandiang, mais elle a également contribué à un cycle de violence et de silence. Comme un feu de forêt, un acte de violence domestique peut se propager, alimenté par le secret et la complicité des proches. Ignorer un crime grave, c’est comme fermer les yeux sur une tempête qui se prépare, croyant qu’elle n’affectera que les autres.
Il faut souligner que la complicité silencieuse des proches ne fait qu’encourager la violence. En choisissant de dissimuler ce drame, ils ont non seulement protégé un meurtrier, mais ils ont également sacrifié la mémoire de B. Mandiang sur l’autel du déni. La société doit comprendre que chaque acte de violence mérite d’être dénoncé. Comme un arbre qui cache la forêt, le silence des proches peut étouffer les voix des victimes et perpétuer un cycle de souffrance. Ce choix de la famille de ne pas alerter les autorités est un exemple flagrant d’une culture qui préfère le secret à la justice.
La décision de la famille de cacher le crime est révélatrice d’une mentalité profondément enracinée dans notre société. Au lieu d’affronter la réalité d’une tragédie, ils ont choisi de la dissimuler, comme si cela pouvait effacer le mal commis. Ce comportement est symptomatique d’un malaise plus large, où la honte et la peur de la stigmatisation l’emportent sur le devoir moral de protéger les victimes. On doit briser ce cycle de complicité et encourager une culture où la vérité prime sur le silence.
Des études montrent que la violence domestique est souvent exacerbée par le silence des proches. Les victimes, souvent isolées, se retrouvent piégées dans un cycle de violence, sans soutien ni recours. Ignorer ces réalités ne fait qu’aggraver la situation. Le devoir de chaque citoyen est de dénoncer la violence, de ne pas rester complice par le silence. Les autorités doivent également renforcer les mécanismes de protection pour les victimes, afin que des tragédies comme celle de B. Mandiang ne se reproduisent plus.
La tragédie de B. Mandiang et la réaction de son entourage soulèvent des questions sur la complicité silencieuse face à la violence. Il est inacceptable que des proches choisissent de cacher un crime au lieu de défendre une victime. La société doit se réveiller et prendre conscience de l’importance de dénoncer ces actes. Le silence est complice, et il faut faire entendre la voix des victimes.
Je vous invite, chers lecteurs, à réfléchir à votre propre rôle dans la lutte contre la violence. Ne restez pas silencieux face aux injustices. Dénoncez, parlez, et engagez-vous pour que des histoires comme celle de B. Mandiang ne se reproduisent plus. Ensemble, faisons de notre société un lieu où la vérité et la justice prévalent.
Article opinion écrit par le créateur de contenu : Salif Sané.
Mis en ligne : 28/10/2025
—
La plateforme NOTRECONTINENT.COM permet à tous de diffuser gratuitement et librement les informations et opinions provenant des citoyens. Les particuliers, associations, ONG ou professionnels peuvent créer un compte et publier leurs articles Cliquez-ici.




