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Récemment, le campus social de l’Université Iba Der Thiam de Thiès (UIDT) a été le théâtre d’une attaque d’une violence inouïe. Six individus armés ont semé la terreur parmi des étudiants endormis, mettant en lumière l’inefficacité totale des mesures de sécurité en place. Ce triste événement révèle à quel point nos jeunes, qui devraient se concentrer sur leurs études, sont laissés à la merci de la criminalité.
Dans la nuit du 7 au 8 novembre, des assaillants ont fait irruption sur le campus, armés de fusils et de machettes. Les témoignages recueillis font état d’une intrusion brutale, où les étudiants ont été fouillés, menacés et dépouillés de leurs biens. Les agents de sécurité, mal équipés et visiblement dépassés, n’ont pas pu protéger ceux qui leur sont confiés. Ce n’est pas une simple agression, c’est une alerte rouge sur la sécurité de nos institutions.
L’article des Échos décrit les faits avec précision, mais il ne fait qu’effleurer la gravité de la situation. Comment peut-on accepter qu’un campus, censé être un lieu d’apprentissage et de protection, soit aussi vulnérable ? Les murs d’enceinte défectueux et l’éclairage insuffisant sont des signes évidents d’un système de sécurité en déroute. C’est comme si l’on avait construit une forteresse de papier, prête à s’effondrer au moindre souffle. Les étudiants, eux, se retrouvent dans une position d’impuissance, contraints de se coucher au sol sous la menace des armes, comme des proies dans un monde sauvage.
Premièrement, cette attaque souligne une réalité alarmante : la sécurité des étudiants est clairement négligée. Les promesses de protection sont aussi vides que les poches des victimes. Deuxièmement, la réaction des agents de sécurité, qui se sont retrouvés impuissants face à cette violence, met en avant un manque de préparation et de ressources. Il est inacceptable que nos jeunes soient exposés à de tels dangers dans un lieu qui devrait être sanctuarisé. Comme le dit si bien un étudiant : « On se sent comme des moutons dans un enclos, attendant que le loup arrive. »
L’attaque au campus de l’UIDT n’est pas qu’un simple fait divers ; c’est un cri d’alarme sur la défaillance d’un système censé protéger notre avenir. Les murs fissurés de notre sécurité ne sont que le reflet d’une société qui tourne le dos à ses responsabilités. Les étudiants, en tant que futurs leaders, méritent un environnement propice à leur épanouissement, et non un terrain de chasse pour des criminels.
Pour conforter ce constat, il est important de rappeler que d’autres établissements ont également été frappés par des actes similaires, sans que des mesures concrètes ne soient mises en place. Des enquêtes ont révélé que les budgets alloués à la sécurité sont souvent détournés ou sous-utilisés, laissant les campus dans une situation précaire. La Conférence des amicales d’étudiants (CAE) a d’ailleurs exigé une enquête approfondie, mais ces demandes restent souvent lettre morte, comme un cri dans le désert.
L’attaque sur le campus de l’UIDT est un révélateur accablant de l’inefficacité des mesures de sécurité en place. Nos étudiants, qui devraient se sentir en sécurité, sont laissés vulnérables face à des actes criminels. On doit prendre conscience de cette réalité et d’exiger des changements concrets.
Article opinion écrit par le créateur de contenu : Serigne Fallou G.
Mis en ligne : 21/11/2025
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