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Le 3 novembre dernier, une étudiante de 20 ans, S.S.S., a eu la malheureuse expérience de monter dans un taxi via l’application Yango, ignorant qu’elle allait croiser la route d’un individu aux intentions douteuses. Ce récit, rapporté par Libération, met en lumière une réalité crue et inquiétante : l’absence de mesures de sécurité adéquates pour les passagers. On doit dénoncer la négligence des entreprises de transport qui, comme des gardiens indifférents, laissent leurs clients à la merci de prédateurs.
Dans un monde où la technologie est censée faciliter nos vies, les applications de transport devraient être synonymes de sécurité et de confiance. Pourtant, les récents événements montrent que la réalité est tout autre. La mésaventure de S.S.S. illustre une faille béante dans le système de sécurité des transports, laissant les utilisateurs vulnérables face à des chauffeurs peu scrupuleux. Que se passe-t-il lorsque la technologie, au lieu de protéger, devient un vecteur de danger ?
L’incident rapporté est alarmant. La jeune femme, après avoir commandé son taxi, a été confrontée à un comportement inacceptable de la part de son chauffeur, C. Seck. Ce dernier a exhibé son sexe sous prétexte d’uriner dans une bouteille, une situation qui aurait pu être évitée si des vérifications adéquates étaient en place. En filmant discrètement la scène, S.S.S. a fait preuve d’un courage admirable, mais cela soulève une question importante : pourquoi a-t-elle dû agir ainsi ? Les entreprises de transport doivent-elles vraiment compter sur les passagers pour assurer leur propre sécurité ?
Tout d’abord, il est inacceptable qu’un individu puisse se faire passer pour un chauffeur sans que des vérifications de base ne soient effectuées. C’est comme si on laissait une porte ouverte dans une maison, espérant que personne n’entrera. De plus, le fait que l’historique de la commande ait disparu de l’application soulève de sérieuses interrogations sur la transparence et la responsabilité des entreprises. Comment peut-on faire confiance à un service qui efface les traces de ses propres manquements ?
Ensuite, la réaction de C. Seck, qui prétend avoir été « possédé par un esprit », est une tentative désespérée de fuir ses responsabilités. Cela rappelle ces histoires de criminels qui, face à leurs actes, choisissent de jouer la carte de la folie. Les entreprises de transport doivent mettre en place des systèmes de contrôle rigoureux pour éviter que des individus de cette sorte ne soient en contact avec des passagers innocents.
L’angle de cette affaire ne se limite pas à un simple incident isolé ; il fait partie d’un problème systémique. Les entreprises de transport doivent prendre leurs responsabilités au sérieux. Les passagers ne devraient pas avoir à craindre pour leur sécurité lorsqu’ils utilisent un service qui devrait leur être accessible et fiable. Il faut que ces entreprises réalisent qu’elles ont un devoir de protection envers leurs clients, et qu’elles ne peuvent pas se décharger de cette responsabilité.
En examinant d’autres cas similaires, on constate que la négligence en matière de sécurité dans le secteur des transports est un problème récurrent. Des témoignages de victimes de comportements inappropriés par des chauffeurs sont légion. Les entreprises doivent investir dans des systèmes de vérification, de formation et de sensibilisation pour leurs chauffeurs. La technologie peut être un allié, mais elle doit être utilisée de manière responsable.
L’incident de S.S.S. est un cri d’alarme. Il met en lumière la négligence des entreprises de transport envers la sécurité de leurs passagers. Il faut que des mesures strictes soient mises en place pour protéger les utilisateurs. Nous ne pouvons plus rester silencieux face à cette réalité.
Je vous invite, chers lecteurs, à exiger des comptes de la part des entreprises de transport. Ne laissez pas votre sécurité entre les mains de l’inconnu. Ensemble, faisons entendre notre voix pour un changement nécessaire et urgent.
Article opinion écrit par le créateur de contenu : Pierre Mendy.
Mis en ligne : 26/11/2025
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