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L’enquête sur les compteurs Woyofal, récemment finalisée par la Commission de régulation du secteur de l’Énergie (Crse), met en lumière des lacunes alarmantes dans le système de facturation de Senelec. Au lieu de rassurer les consommateurs, ces conclusions laissent planer un doute sur la fiabilité des pratiques de l’entreprise, alimentant une inquiétude croissante face à des factures jugées exorbitantes.
Depuis plusieurs mois, les plaintes des consommateurs concernant les montants des factures d’électricité s’accumulent. La Crse, face à cette vague de mécontentement, a décidé d’agir en lançant une enquête indépendante sur les systèmes de comptage et de facturation de Senelec. Ce processus, censé apporter des réponses et des solutions, semble désormais révéler des insuffisances qui pourraient bien aggraver la situation au lieu de l’améliorer.
Les résultats de cette enquête, bien que présentés comme une avancée, soulèvent des questions importantes. Le ministre de l’Énergie, Birame Souleye Diop, a souligné l’importance de cette initiative, mais les mots du directeur général de Senelec, Papa Toby Gaye, résonnent comme un cri d’alarme. Selon lui, les écarts opérationnels identifiés dans le rapport sont loin d’être négligeables. En effet, il a comparé ces résultats à une voiture qui, bien que fonctionnant, aurait des freins défaillants. Cette image illustre parfaitement la situation : la facturation pourrait être solide en théorie, mais en pratique, elle laisse à désirer.
La première inquiétude réside dans la transparence des pratiques de Senelec. Les consommateurs, déjà frustrés par des factures qu’ils jugent trop élevées, sont en droit de s’interroger sur la fiabilité des systèmes de comptage. Ibrahima Niane, président de la Crse, a évoqué des soupçons quant à l’intégrité des tarifs appliqués. C’est comme si Senelec jouait à cache-cache avec ses clients, laissant ces derniers dans une incertitude insupportable.
Ensuite, il est essentiel de se demander si Senelec a réellement l’intention de corriger ces insuffisances. Les propos de M. Gaye, qui affirment que ces constats ne sont pas source d’inquiétude, peuvent sembler déconnectés des réalités vécues par les usagers. Pour les consommateurs, cette situation ressemble à une promesse non tenue, comme un spectacle dont le rideau ne se lève jamais.
L’enquête sur les compteurs Woyofal n’est pas seulement une formalité administrative. Elle met en exergue des lacunes préoccupantes qui pourraient avoir des conséquences graves sur les ménages. Alors que Senelec se présente comme un acteur de confiance, les résultats de l’enquête suggèrent qu’il pourrait s’agir d’un château de cartes, prêt à s’effondrer sous le poids des attentes des consommateurs. Les promesses de transparence et de justice tarifaire semblent s’évanouir dans un flou artistique, laissant les clients dans l’inquiétude.
Des études récentes montrent que la confiance des consommateurs dans les services publics est en déclin, particulièrement dans le secteur de l’énergie. Les exemples de pays où des réformes ont été mises en place pour améliorer la transparence et la communication avec les usagers sont nombreux. Pourquoi Senelec ne pourrait-elle pas s’inspirer de ces modèles ? Les consommateurs méritent des réponses claires, et il est impératif que la Crse agisse pour garantir leurs droits.
L’enquête sur les compteurs Woyofal révèle des failles inquiétantes dans le système de facturation de Senelec, laissant les consommateurs dans une situation d’incertitude. Les promesses de transparence et d’amélioration sont désormais remises en question. Il faut que Senelec prenne ses responsabilités au sérieux et offre des solutions concrètes.
Les consommateurs doivent exprimer leur mécontentement et demander des comptes à Senelec. Engagez-vous, partagez vos expériences et faites entendre votre voix. Ensemble, nous pouvons exiger un service d’électricité digne de confiance et respectueux des droits de chacun.
Article opinion écrit par la créatrice de contenu : Marième C.
Mis en ligne : 03/12/2025
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