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Le projet de budget 2026 du ministère de la Famille, de l’Action Sociale et des Solidarités (MFASS) s’élève à 134,65 milliards de FCFA, dont plus de 104 milliards sont alloués à la protection sociale et à l’enfance. Bien que ces chiffres semblent impressionnants, l’absence de résultats tangibles soulève des interrogations sur l’efficacité réelle de ces investissements. La promesse d’un filet social renforcé se heurte à une réalité préoccupante : les populations vulnérables continuent de souffrir d’un manque de soutien concret.
Le budget du MFASS est structuré autour de trois programmes principaux : la famille, l’enfance et la protection sociale des groupes vulnérables, le genre et l’autonomisation économique des femmes, ainsi que le pilotage et la gestion administrative. Le premier programme, qui reçoit la plus grande part des crédits, est censé être le pilier de la solidarité nationale. Cependant, malgré ces allocations, les résultats sur le terrain semblent insuffisants pour justifier de tels investissements.
La répartition budgétaire fait ressortir une volonté d’investissement, avec 41,41 milliards de FCFA destinés aux transferts courants et 24,04 milliards pour des investissements d’État. Pourtant, ces montants ne se traduisent pas par des améliorations visibles dans la vie quotidienne des bénéficiaires. Les chiffres, bien que significatifs, ne cachent pas l’inefficacité des programmes en place. Par exemple, les projets d’infrastructures sociales, bien qu’annoncés avec enthousiasme, peinent à voir le jour, laissant les familles dans l’incertitude.
Les allocations pour le programme d’autonomisation des femmes, qui reçoit 27,41 milliards de FCFA, illustrent également cette dichotomie entre promesses et réalisations. Les investissements destinés à l’insertion économique des femmes n’ont pas produit les effets escomptés, et les initiatives féminines restent souvent sous-financées et mal coordonnées. En outre, les dépenses administratives, bien qu’importantes pour le fonctionnement des services, ne se traduisent pas par une amélioration des conditions de vie des populations ciblées.
Malgré les montants annoncés, l’absence de résultats tangibles remet en question l’engagement du gouvernement envers la protection sociale. Les chiffres alloués sont impressionnants sur le papier, mais ils ne se traduisent pas par un impact réel sur le terrain. Les bénéficiaires continuent de faire face à des défis quotidiens sans soutien adéquat. La promesse d’un filet social renforcé semble donc plus être un slogan qu’une réalité tangible.
Des études récentes montrent que, malgré des budgets en hausse, la pauvreté et l’exclusion sociale persistent dans de nombreuses régions. Les statistiques indiquent que les taux de satisfaction des bénéficiaires des programmes sociaux sont en baisse, ce qui soulève des questions sur la gestion et l’efficacité des fonds alloués. Les témoignages de familles en difficulté, qui ne voient pas de changement significatif dans leur quotidien, renforcent cette inquiétude.
Le budget 2026 du MFASS, bien que généreux en apparence, soulève des préoccupations quant à son efficacité réelle. L’absence de résultats tangibles remet en cause l’engagement du gouvernement envers la protection sociale. Les chiffres ne suffisent pas à masquer la réalité des populations vulnérables qui continuent de souffrir. Une réévaluation des priorités et une mise en œuvre plus efficace des programmes sont essentielles pour transformer ces promesses en actions concrètes et bénéfiques.
Article opinion écrit par le créateur de contenu : Malamine G.
Mis en ligne : 26/12/2025
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