Depuis la mise sur pied de la CMU, le Sénégal n’a toujours pas atteint un taux de couverture maladie de 56,2%. Pourtant l’objectf fixé était de 75%. « Dans tous les pays du monde où on a réussi l’assurance maladie, il faut de l’obligation.
C’est important que dans les services administratifs que l’on définisse des paramètres qui permettent d’aller vers l’obligation et que l’Etat aussi, d’un autre côté, prenne en charge les non-contributifs c’est à dire ceux qui ne peuvent pas assurer le paiement des cotisations.
Si on arrive à cela, on devrait atteindre l’objectif de 75% visé depuis 9 ans », a déclaré le directeur général de la CMU Dr Bocar Daff.
Selon lui, pour atteindre cet objectif, il faut mettre l’accent sur la réorganisation du cadre institutionnel de l’Agence nationale de la couverture maladie universelle. Pour se faire, il faut s’impliquer davantage au niveau de l’assurance maladie plutôt que d’être des superviseurs.
Le Dg appelle à impliquer les partenaires qui sont les mutualistes et travailler à l’intégration de l’assistance médicale au niveau de ce système assuranciel.
Le directeur général de la CMU affirme tout de même que cela se fera avec la digitalisation. « Il faut faire en sorte que l’on paie efficacement, que l’on fasse de la rationalité dans l’approvisionnement des ressources tout en étant efficace.
Il faut faire en sorte que le programme soit soutenable et que les Sénégalais soient satisfaits. Il y a plusieurs systèmes d’assurance au Sénégal que cela soit dans le public ou le privé. C’est difficile à travers les mécanismes qui sont là de déterminer qui est où » dit-il.