D’après une enquête menée par Les Echos, les circonstances de l’hospitalisation du chef de Pastef, Ousmane Sonko, à la clinique Suma Assistance, ont révélé qu’il a été examiné par une gynécologue d’origine béninoise.
Lorsque les enquêteurs ont interrogé le patron de la clinique, le Dr Babacar Niang, sur les qualifications de ce médecin, il a affirmé qu’elle était également médecin généraliste.
Cependant, les enquêteurs ont vérifié le tableau de l’Ordre des médecins et ont constaté que cette dame n’était pas inscrite. Ils ont donc conclu que, théoriquement, elle n’avait pas le droit d’exercer au Sénégal alors qu’elle était employée à Suma Assistance.
Lorsqu’on lui a demandé pourquoi ce médecin ne figurait pas sur le registre de l’Ordre des médecins, le Dr Babacar Niang a expliqué que l’inscription d’un médecin à l’université était nécessaire pour travailler dans une structure médicale au Sénégal.
Cependant, cette situation soulève des questions quant aux normes de sécurité et de qualité de la clinique Suma Assistance, qui est censée fournir des soins de santé fiables à ses patients. Cette découverte pourrait également avoir des implications légales pour la clinique et son personnel médical.
Après avoir été réentendu par la Sûreté urbaine (Su) suite à la prolongation de sa garde à vue, le Dr Babacar Niang a été interrogé sur cette question et a été contraint de répondre aux enquêteurs.
Il est possible que cette enquête soit une étape importante pour comprendre les circonstances de l’hospitalisation d’Ousmane Sonko et de déterminer s’il y a eu des irrégularités dans la façon dont il a été traité.
Il est essentiel que les pratiques médicales soient effectuées dans le respect des normes éthiques et légales, pour garantir la sécurité et le bien-être des patients.
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