Les dirigeants de Pastef, Fadilou Keita et Pape Mamadou Seck, continuent de faire face à des difficultés judiciaires. Selon leur avocat, Me Khoureychi Ba, ils se sont vu refuser la liberté provisoire ainsi qu’une expertise médicale.
Cette situation est très préoccupante pour leurs familles et leurs soutiens, qui craignent pour leur santé et leur sécurité.
De plus, Me Ba a également annoncé que Lamine Niang et Gaoussou Sonko seront présentés devant la Chambre d’accusation le 28 mars. Mor Talla Guèye, également connu sous le nom de Nit Dof, sera également entendu ce jour-là.
Ces responsables de Pastef sont détenus depuis plusieurs mois et font face à de nombreuses accusations, notamment pour des délits tels que des injures publiques, des appels à l’insurrection et à la violence.
Cette situation est très inquiétante pour les militants et sympathisants de Pastef, ainsi que pour de nombreux citoyens sénégalais qui estiment que ces arrestations sont politiquement motivées.
Beaucoup craignent que ces poursuites judiciaires ne soient qu’une manœuvre pour réduire au silence l’opposition et étouffer les voix dissidentes.
En fin de compte, cette affaire souligne la nécessité de garantir l’indépendance du système judiciaire et de protéger les droits de tous les citoyens, indépendamment de leurs opinions politiques.
Les arrestations et les détentions prolongées sans procès équitable ne devraient jamais être tolérées, car elles sapent les fondements mêmes de la démocratie et de l’État de droit.
Il est donc crucial que les autorités sénégalaises veillent à ce que toutes les personnes accusées de crimes bénéficient d’un procès équitable et impartial.
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