Précisions du Dr Alfousseyni Gaye après son témoignage : Procès Sonko vs Adji Sarr - Notre Continent
> NOTRE CONTINENT > - Confidence | Par Eva | Publié le 25/05/2023 02:05:00

Précisions du Dr Alfousseyni Gaye après son témoignage : Procès Sonko vs Adji Sarr

Le Dr Alfousseyni Gaye souhaite apporter des précisions après son témoignage devant la Chambre criminelle de Dakar lors du procès de l’affaire présumée de viol impliquant Ousmane Sonko et Adji Sarr.

« Suite aux propos relayés dans la presse, on m’attribue les propos d’audience selon lesquels j’aurais confirmé la présence de spermatozoïdes dans les prélèvements d’Adji Sarr lors de son premier examen gynécologique réalisé le 2 février 2021.

Je tiens à apporter les précisions suivantes : tout d’abord, un spermatozoïde n’est pas visible à l’œil nu, donc un examen physique ne peut en aucune façon établir leur présence ou conclure à leur état de mort ou de vie », a déclaré le gynécologue.

Il précise que lors de cet examen préliminaire du 2 février, il n’a détecté ni liquide séminal ni sperme. « Les prélèvements effectués ce jour-là sont uniquement des sécrétions vaginales. J’ai également mentionné l’absence de lésions vulvaires », ajoute-t-il.

« Cette constatation ne me permet pas de conclure à une activité sexuelle récente. De plus, elle ne présentait aucun signe de traumatisme physique ou psychologique pouvant être signalé », soutient le Dr Alfousseyni Gaye.

Selon lui, les prélèvements effectués le 2 février sur Adji Sarr ont été réalisés sans réquisition préalable d’officiers de police judiciaire ou du procureur et en présence de M. Sidy Ahmed Mbaye.

Par ailleurs, il souligne que les prélèvements ont été transportés au laboratoire par un agent de santé, sans aucun scellé ou autre dispositif de protection.

Par conséquent, il affirme ne pas être en mesure de garantir leur intégrité et leur non-altération par l’injection éventuelle d’une substance étrangère.

Le seul contexte dans lequel il peut engager sa responsabilité sur le plan juridique, précise-t-il, concerne les prélèvements effectués sur réquisition de la gendarmerie le 3 février 2021 et analysés par le laboratoire selon les procédures légales et réglementaires.

Le Dr Alfousseyni Gaye explique également que l’ajout de la phrase « prélèvements en vue de test ADN » dans le certificat médical établi le 3 février est une demande spécifique de la réquisition et ne relève pas de son initiative.

Il souhaite que ses déclarations lors de l’audience soient comprises dans leur contexte et demande aux médias de ne pas déformer ses propos ni extrapoler leur signification.

Il se réserve le droit d’explorer toutes les voies légales pour garantir l’intégrité de ses déclarations.

Article écrit par : Awa Sanga

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