Vendredi, en réponse à une explosion de violence ayant entraîné la mort de neuf personnes, les autorités ont mobilisé des forces armées dans la ville de Dakar.
Dans un souci d’apaisement et de sérénité pour nos concitoyens, le ministre de l’Intérieur, Antoine Diome, a déclaré tard dans la nuit que l’État du Sénégal avait pris toutes les mesures nécessaires afin d’assurer la sécurité des individus et de leurs biens.
Cet événement marque l’une des journées de contestation politique les plus sanglantes que le pays ait connues depuis des années.
Ainsi, des hommes vêtus de treillis militaires et armés de fusils de guerre ont été déployés à divers endroits de Dakar, la capitale animée qui, en ce moment, se trouve désertée et presque paralysée.
Dans la crainte de pillages, de nombreux magasins sont restés fermés le long des rues qui portent encore les stigmates des violences de la veille. L’université, en particulier, a été le théâtre de heurts prolongés et de destructions considérables.
Les étudiants, qui ont reçu l’ordre d’évacuer le campus, ont eu du mal à rassembler leurs affaires avant de trouver un moyen de transport pour quitter les lieux. Face à cette situation, de nombreux habitants de Dakar ont choisi de ne pas se déplacer, soit par peur pour leur sécurité, soit par manque de moyens de transport disponibles.
Il convient également de noter que le gouvernement a admis avoir restreint l’accès aux réseaux sociaux tels que Facebook, WhatsApp ou Twitter, afin de mettre fin à la propagation de « messages haineux et subversifs », selon ses propres termes.
Article écrit par : Yann Kabou
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