Ce vendredi, Cheikh Bara Ndiaye devra se confronter au juge du deuxième cabinet chargé de l’examen de son dossier, une épreuve pour laquelle il avait initialement été convoqué hier.
Cependant, cet affrontement avec le magistrat instructeur a été reporté en raison d’un malaise subi par l’accusé dans les sous-sols du tribunal de Dakar.
Les charges qui pèsent sur le chroniqueur de Walf TV sont lourdes : il est poursuivi pour prévention d’association de malfaiteurs terroristes et atteinte à la sûreté de l’État.
Selon Libération, les conséquences pourraient être graves pour lui si le juge du deuxième cabinet suit les recommandations du procureur, qui a requis son placement en détention provisoire. Ainsi, il pourrait attendre derrière les barreaux son éventuel jugement.
Il est important de souligner que les déboires judiciaires de Cheikh Bara Ndiaye risquent d’entraîner plusieurs personnes dans leur tourmente. Parmi elles se trouve un député résidant à Touba, bien que son identité n’ait pas été révélée.
Selon ce média, ce parlementaire aurait passé un accord financier avec le chroniqueur de Walf TV afin de soutenir financièrement les jeunes qui ont commis des pillages et des saccages à Touba. L’objectif de ces actions, d’après les enquêteurs cités par le journal, était de contraindre le khalife général des mourides à s’impliquer dans l’affaire Ousmane Sonko.
L’Observateur rapporte que ce député, qui se trouve actuellement introuvable, est dans le collimateur de la Sûreté urbaine, ce qui laisse présager de graves conséquences judiciaires pour lui dans un avenir proche.
Article écrit par : claire Mendy
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