Article opinion écrit par la contributrice : Sokhna Diarra.
De nos jours, les célébrités semblent de plus en plus soumises à une pression exigeante pour répondre aux standards de beauté imposés par une société perçue comme toxique. Dans cette quête de perfection esthétique, elles apparaissent comme de véritables cobayes, s’engageant parfois aveuglément sur un chemin semé de dictats aux conséquences désastreuses.
Mais quel est le motif de cette recherche effrénée de perfection ? Certains diront que c’est pour se sentir bien dans leur peau, mais d’autres considèrent cela comme un pathétique prétexte. En réalité, elles s’embarquent dans une quête illusoire de beauté artificielle, sans se soucier des potentielles répercussions.
Les célébrités sénégalaises ont parfaitement saisi l’importance de soigner leur image, que ce soit à travers les caméras, les magazines ou les sites internet. Souvent, cela implique de recourir à la chirurgie esthétique pour effacer de petits défauts, rajeunir leur apparence ou se faire opérer. Bien que la plupart d’entre elles en ressortent embellies, il arrive que pour certaines, cela ait un effet inverse.
Vous dites que c’est entre elles et Dieu, mais en vérité, c’est plutôt entre elles et leur chirurgien esthétique. Elles dilapident leur argent durement gagné pour s’offrir des opérations dangereuses qui mettent leur santé en jeu, dans quel but ? Pour suivre un modèle de beauté artificielle imposé par les médias et la société de consommation.
Des célébrités telles que Léna Gueye, une actrice sénégalaise de renom, ont été exposées aux moqueries en ligne suite à des interventions supposément ratées, notamment son fameux « Brazilian Butt Lift ». Cette quête incessante de perfection artificielle peut avoir des conséquences malheureuses, même pour celles qui jouissent d’une grande popularité.
Pourtant, certaines célébrités, à l’image de Halima Gadji, font preuve de courage en assumant avoir eu recours à la chirurgie. Pour elles, cette décision était nécessaire pour retrouver confiance en elle.
Récemment, Adja Diallo, ancienne mannequin, a encore eu recours à la chirurgie esthétique pour diminuer et refaire ses seins.
Cette tendance à se soumettre à la chirurgie pour atteindre des idéaux de beauté déshumanisés suscite des interrogations sur la véritable quête de bien-être derrière ces décisions, ou plutôt sur une possible aliénation aux critères artificiels de beauté imposés par une société en constante évolution.
Article opinion écrit par la contributrice : Sokhna Diarra
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