Lors d’une conférence de presse conjointe, l’alliance du Cadre unitaire syndical des enseignants du moyen secondaire authentique et le Syndicat autonome des enseignants du moyen secondaire (Cusems/Saems) ont annoncé une journée d’école morte prévue pour le mardi 7 novembre 2023.
Les raisons de cette décision sont liées au non-respect des engagements de l’État, à la tentative de fermeture de l’Université Cheikh Anta Diop (UCAD) et aux détentions illégales d’enseignants.
Le Secrétaire général du Saems, El Hadji Malick Youm, a souligné les difficultés liées au contexte actuel, les lenteurs administratives, et la nécessité d’actions concrètes de la part du gouvernement.
L’alliance exige notamment l’apurement du passif des protocoles signés, la révision du statut des décisionnaires, le démarrage des formations à la Fastef, le relèvement des quotas pour le paiement des rappels aux enseignants, le doublement des budgets des établissements scolaires, et le paiement immédiat des indemnités de suggestion aux chefs d’établissements.
Le Cusems/Saems demande également le strict respect du principe de démocratie en ce qui concerne le cas des enseignants revenus de stage, la fin des restrictions des libertés, et la libération des enseignants détenus arbitrairement.
L’alliance appelle tous les enseignants à se mobiliser pour exiger une éducation de qualité et mettre fin aux politiques d’austérité dans le secteur de l’éducation. Une lettre d’information sera adressée au Premier ministre, et un préavis de grève conjoint sera déposé.
Article écrit par : Claude Yanga
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