Article opinion écrit par la contributrice : Amanita Badiane
Je souhaite dénoncer une situation de maltraitance dont a été victime récemment une amie sénégalaise du nom de Ciré Niang au Maroc, impliquant une avocate marocaine nommée Latifa et son mari, un juge du nom de Nabihii Moubarak.
Je me sens obligé de partager son expérience, car Ciré est une amie d’enfance ici à Dakar, précisément à la Sicap Liberté 1.
Ciré vit au Maroc depuis quelque temps sans carte de séjour, ce qui rend impossible son emploi dans les centres d’appels et autres secteurs. Pour subvenir à ses besoins, elle a accepté de travailler comme femme de ménage dans la maison de Latifa, grâce à une autre dame qui faisait office d’intermédiaire moyennant une commission.
Contrainte par les circonstances, elle a accepté d’être rémunérée au tarif d’une femme de ménage pour un appartement, bien que la maison soit en réalité une villa à un étage avec un sous-sol et un garage pour deux voitures.
Ciré n’a pas voulu rester longtemps en raison de la crainte des mauvais traitements infligés par Latifa. En plus de cela, elle était parfois enfermée dans le sous-sol de 8 heures du matin jusqu’à 21 heures sans nourriture. Pour le ménage, elle devait travailler chaque jour de 6 heures du matin jusqu’au soir à 22 heures sans pause. Latifa lui interdisait de s’asseoir dans le salon, prétendant qu’elle n’était pas une invitée mais une simple femme de ménage.
Lorsqu’elle a pris conscience du racisme et de la méchanceté de Latifa, elle a décidé d’arrêter de travailler. A sa grande surprise, elle a été menacée par Latifa et son mari, qui ont promis de la faire arrêter et d’appeler la police si elle refusait d’obéir à leurs ordres. Latifa a même fait venir deux hommes pour la brutaliser. Ciré se trouve donc contrainte d’obéir, n’ayant aucun document légal.
Où se trouvent les droits de l’homme dans cette affaire. Malgré le recours aux autorités sénégalaises, aucune réaction n’a été observée jusqu’à présent. Il est important de souligner que les Marocains circulent librement ici à Dakar sans rencontrer de problèmes.
Article opinion écrit par la contributrice : Amanita Badiane
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