Article opinion écrit par la contributrice : Sokhna Mbacké.
Ça sent le coup monté à plein nez dans le paysage politique sénégalais. L’ancien ministre de l’agriculture, Aly Ngouille Ndiaye, se retrouve sous les feux de l’audition pour une affaire de blanchiment d’argent, à quelques mois des élections présidentielles.
N’est-ce pas étrange que cette affaire resurgisse uniquement à ce moment-là, près de trois ans après les faits présumés. Et la chronologie est tout sauf anodine : Aly décide de prendre son envol loin du gouvernement pour tenter sa chance à la présidentielle, et soudainement, le voilà convoqué. Pure coïncidence ?
Aly, lui, ne se laisse pas faire. Il raconte que lors de son passage au ministère des Mines, un accord avait été conclu avec une société polonaise. Des fonds ont été engagés, mais pas de résultats. Les Polonais crient alors au gaspillage et portent plainte, comme si la situation n’était pas assez embrouillée.
Il y a de quoi se poser des questions : est-ce une manœuvre politique pour salir l’image d’Aly Ngouille Ndiaye alors qu’il se lance dans la course présidentielle ? On pourrait croire à un scénario de film, mais non, c’est bien la réalité politique tordue.
Pourtant, Ngouille Ndiaye a apporté un soutien indéfectible à Macky Sall. Il a mis la main à la poche pour l’aider à gravir les échelons jusqu’au sommet. Et maintenant, on le traîne dans la boue ?
Si réellement ils voulaient coincer Aly, pourquoi n’ont-ils pas sorti ce dossier bien avant qu’il ne se lance dans la présidentielle ? C’est là que ça sent mauvais. Ce n’est pas juste une affaire de blanchiment d’argent, c’est de la politique sale. L’affaire est à suivre de près, c’est certain.
Article opinion écrit par la contributrice : Sokhna Mbacké
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