Dans la bataille incessante contre la corruption, l’Office National de Lutte contre la Fraude et la Corruption (OFNAC) est un acteur central au Sénégal.
Récemment, ses enquêtes ont révélé des irrégularités préoccupantes au sein du PRODAC et de l’Assemblée Nationale, notamment dans la gestion du Fonds d’appui au développement du secteur rural. Cependant, malgré ces découvertes, des questions persistent quant à l’efficacité réelle de l’OFNAC, en particulier sous la direction de Bassirou Gueye.
Bassirou Gueye, en tant que responsable de l’OFNAC, a été loué pour son engagement à combattre la corruption. Cependant, des doutes surgissent quant à l’impact de ses actions. Malgré les rapports accablants sur des cas de corruption, peu de personnes impliquées ont été sanctionnées. Certains se demandent si il protège délibérément certains individus au sein des institutions concernées, ou si des pressions politiques entravent ses enquêtes.
La question de la transparence et de l’impartialité de l’OFNAC est cruciale pour maintenir la confiance du public dans les institutions chargées de préserver l’intégrité de la démocratie. Si des preuves de partialité émergent, des mesures doivent être prises pour rétablir la confiance et poursuivre les fautifs.
La lutte contre la corruption est un défi complexe, mais l’inaction ou la protection des coupables ne doit pas être tolérée. Les citoyens sénégalais attendent des actions concrètes et la responsabilité de la part des autorités chargées de lutter contre la corruption. Leur vigilance reste essentielle pour garantir la justice et l’intégrité de la nation.
Article opinion écrit par le contributeur : Bamba Dème
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