Moustapha Guirassy, récemment nommé à la tête du département de l’éducation, a identifié plusieurs défis lors de la 11ème revue sectorielle du secteur de l’éducation.
Il a salué l’engagement des partenaires, tels que les PTF, les syndicats d’enseignants et la société civile, tout en soulignant des préoccupations concernant l’efficience et la rationalisation des processus.
Guirassy a exprimé des inquiétudes quant aux pertes de temps et d’énergie engendrées par les multiples réunions et concertations sans résultat concret. Pour remédier à cela, il s’est engagé à instaurer des cadres de concertation pour intégrer davantage les acteurs dans le processus décisionnel.
Un autre défi évoqué est la réticence aux changements et aux réformes, qui entrave la mise en œuvre des politiques éducatives. Guirassy a souligné le besoin de passer de l’expérimentation permanente à la mise à l’échelle des programmes efficaces.
Concernant l’inclusion, le ministre a noté le manque de structures adaptées pour les élèves malentendants, mettant en lumière le besoin d’améliorer l’accessibilité pour tous les élèves.
Il a également plaidé pour une approche transversale des problèmes éducatifs, impliquant d’autres ministères tels que l’Hydraulique pour résoudre les défis liés à l’absence d’eau dans de nombreuses écoles.
Enfin, Guirassy a souligné l’importance de l’organisation et de la méthode avant de se tourner vers le numérique, mettant en avant la nécessité d’établir des processus solides pour accompagner la digitalisation.
Article écrit par : Yann Kabou
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