Article opinion écrit par le créateur de contenu : AMS
Les agents de santé recrutés par les collectivités territoriales vivent le martyr au quotidien. En effet ces blouses blanches, qui encourent d’énormes risques pour le bien-être des populations, sont confrontées aujourd’hui au non-paiement de leurs primes plus particulièrement la prime de risques.
Aux vues des sacrifices consentis, ces agents de santé méritent plus de considération de la part des autorités locales. La plupart d’entre-eux exercent depuis plusieurs années et n’ont jamais reçu leurs primes.
Ces dites primes sont essentielles car elles permettent de booster leurs salaires bruts. Une agente, avec qui j’ai pu discuter, m’a confié une expérience personnelle qu’elle a vécue dans la structure de santé ou elle travaille. En effet, un jour alors qu’elle prélevait un individu séropositif l’aiguille l’a piquée à la main.
Elle avait eu très peur et a dû prendre des comprimés pendant un mois et faire un contrôle pour s’assurer qu’elle n’était pas infectée. Ce cas est loin d’être un cas isolé car nombreux sont ces agents qui risquent d’attraper des maladies graves tous les jours mais qui se sacrifient pour que les populations aient accès à des soins de qualité.
Le minimum qu’on peut leur donner ce sont leurs primes de risques et une assurance maladie. La balle est donc dans le camp des autorités en charge des collectivités territoriales, qui doivent prendre toutes les dispositions nécessaires pour résoudre cette préjudice intolérable faite aux agents de santé contractuels des mairies.
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