Le milliardaire nigérian Aliko Dangote a récemment accordé une interview à la chaîne de télévision américaine CNN. Il a parlé de sa méga-raffinerie de Lekki dans la périphérie de Lagos et de la Zone de libre-échange continentale africaine (ZLECaf).
La première fortune d’Afrique estime que la mise en place de cette ZLECAf sera très bénéfique pour ses entreprises et celles du continent. Mais pour qu’elle fonctionne, il faut que les marchés régionaux fonctionnent. Parce que le commerce entre nous (les pays africains) ne représente qu’environ 16 %, ce qui est trop faible.
« Je vais en Égypte demain, mais j’ai besoin d’un visa ». Ils disent qu’ils me donneront un visa à l’arrivée, si j’ai un passeport américain. »
« Nous devons (aussi) supprimer les exigences en matière de visa, permettre la libre circulation des biens et des services. » Sans cela, c’est presque impossible, a averti le milliardaire nigérian.
À l’heure actuelle, certains États africains, à l’instar de l’Egypte, ne s’inscrivent pas encore dans la logique de la ZLECaf, faisant observer la première fortune du continent.
« Je vais en Égypte demain, mais j’ai besoin d’un visa. » Ils disent que oui, d’accord, très bien, ils me donneront un visa à l’arrivée, si j’ai un (passeport) américain. J’ai un passeport africain, donc ils ne me considèrent pas comme un Africain. Alors, comment pouvons-nous faire du commerce si vous ne m’autorisez pas à entrer dans votre pays ? » S’interroge le patron de Dangote Group.
Article écrit par : Awa Sanga
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