Article opinion écrit par le contributeur : Deme.
Assainir le débat public à tout prix, n’en déplaise à cette nouvelle opposition désorientée.
Je ne voulais pas en parler davantage, mais le cas Bah Diakhate est symptomatique d’une absence de repères de la part de cette nouvelle opposition et de sa presse. Il nous interpelle tous sur la manière d’arrêter ce fléau, et chacun a son rôle à jouer.
De prime abord, il faut savoir que cette nouvelle opposition et sa presse n’ont aucune marge pour accroître la sympathie des Sénégalais à leur égard, vu tout le mal causé pendant 12 années. Elles n’apprennent pas de leurs erreurs et ne font aucun effort pour s’adapter.
Elles ont passé des années à insulter et à calomnier un digne Sénégalais. Le résultat est sans appel : Sonko a gagné la sympathie de tout le peuple. N’ayant rien retenu de leur bêtise, elles ont choisi de persister dans cette voie. Sauf que la situation a changé.
La nouvelle configuration n’est pas propice aux calomnies et aux insultes impunies. Les actes des militants et sympathisants de l’APR auront le même sort que ceux des autres Sénégalais. Ils ne sont plus au pouvoir, mais n’ont hélas pas le génie de s’adapter. En choisissant cette voie autrefois facile, mais pernicieuse aujourd’hui, ils vont éroder le peu qui leur reste en termes de crédibilité, eux et leurs médias aux ordres.
Le fait est que les Sénégalais veulent un pays apaisé après avoir tant souffert sous Macky Sall. Les trois dernières années ont été marquées par des faits jusqu’alors inconnus. L’APR et ses alliés ont fait en sorte de rendre obscène le débat public par des incivilités grotesques, des accusations fausses et grossières et l’étalement continu d’une médiocrité sans fin devant les Sénégalais.
Les questions de développement, le bien-être des Sénégalais ainsi que tous les sujets intéressants ont été relégués au second plan dans l’espace médiatique. Ce paradigme a fait émerger les médiocres à la place des méritants et a fait passer des moins que rien pour des hommes de valeur. Ceci ne peut guère continuer, les Sénégalais n’en veulent plus. Le débat public doit être assaini par tous les moyens et les solutions ne manquent pas.
La justice a une vertu dissuasive et jouera forcément un rôle en toute indépendance. La législation sénégalaise est suffisamment outillée pour que ces insultes et calomnies ne restent plus impunies. Toutefois, elle n’a pas le rôle principal à jouer.
Les médias doivent s’inscrire dans une nouvelle dynamique en encourageant les débats de haute facture sur les questions essentielles et en refusant d’offrir une tribune à certains types de profils. Il ne s’agira pas de censurer, mais d’assainir en toute objectivité. Quant au peuple, il doit cesser de donner de la visibilité aux nombreux Bah Diakhate de tout bord.
Il est temps de donner un nouvel élan au pays. La kakistocratie ne doit plus prospérer. Il y a des Sénégalais très bien outillés dans tous les domaines qu’on peut mettre en exergue à la place de ces hommes nourris par le système pour s’en prendre à toute personne qui agit dans le sens de l’intérêt général et non dans la logique de préservation de leurs intérêts égoïstes.
Jub Jubal Jubbanti
Article opinion écrit par le contributeur : Deme
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