Après son lancement officiel la semaine dernière, le Nouveau Front populaire a tenu son premier grand meeting ce lundi 17 juin à Montreuil, en région parisienne.
Cet événement en plein air a rassemblé des leaders politiques, des figures de la société civile, des syndicalistes, des chercheurs et des dirigeants associatifs, tous réunis pour encourager l’union face à l’extrême droite, malgré une certaine cacophonie régnant dans une circonscription où une rude bataille à gauche se profile depuis l’annonce des investitures vendredi dernier.
À seulement 13 jours du premier tour, plusieurs ténors du Nouveau Front populaire, dont Olivier Faure, Clémentine Autain, Marine Tondelier, François Ruffin, ont appelé à « l’unité » de la gauche. François Ruffin a déclaré devant plusieurs centaines de sympathisants : « Nous n’avons pas encore gagné, mais nous avons gagné contre la pente du pire et de la résignation ».
Le patron du PS, Olivier Faure, a renchéri en appelant à « faire le serment de ne jamais nous lâcher ». Il a également demandé un « vote » pour désigner le futur Premier ministre en cas de victoire de la gauche, soulignant qu’il « ne connaissait pas d’autre façon d’arbitrer ».
Bien que légèrement en progression dans les sondages avec 28% des intentions de vote selon une enquête de l’Ifop publiée ce 17 juin, la gauche tente de surmonter ses dissensions internes nées du choix de La France insoumise de ne pas réinvestir plusieurs sortants jugés frondeurs, dont Alexis Corbière précisément à Montreuil.
Dans le camp de la majorité, le Premier ministre Gabriel Attal a lancé la semaine dans le Val-de-Marne en soutien du député sortant Mathieu Lefèvre et du ministre-candidat Franck Riester.
Il a affirmé que la majorité se battrait « mètre carré par mètre carré » contre « les extrêmes », fustigeant les projets « terribles pour l’économie » du Nouveau Front populaire et du Rassemblement national.
Jordan Bardella, du Rassemblement national, a quant à lui déclaré sur CNews ce mardi matin qu’il lui faudrait « être en situation de majorité absolue » à l’Assemblée nationale pour être Premier ministre. Il a appelé les Français à se mobiliser pour le placer « en situation d’agir », refusant d’être le « collaborateur d’Emmanuel Macron ».
Article écrit par : Emmanuel Ndour
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