Face à la récente flambée de cas de variole du singe en République démocratique du Congo, les autorités ont donné leur feu vert à l’utilisation de deux vaccins pour contrer une nouvelle souche du virus, réputée plus mortelle.
Depuis l’année dernière, le pays a enregistré plus de 20 000 cas et plus de 1 000 décès, principalement parmi les enfants, suite à cette infection virale.
La variole du singe, également connue sous le nom de Mpox ou Monkeypox, se transmet par contact rapproché et provoque des symptômes similaires à ceux de la grippe, ainsi que des lésions cutanées remplies de pus. Bien que la plupart des cas soient bénins, la maladie peut également être mortelle.
L’Organisation mondiale de la Santé (OMS) a récemment mis en garde contre la propagation d’un nouveau variant dans la province du Sud-Kivu, signalant une expansion de la maladie jusqu’à Goma, dans le Nord-Kivu, ainsi qu’à un camp de personnes déplacées.
À l’échelle mondiale, la variole du singe continue de représenter une menace pour la santé publique, avec plus de 3 100 cas confirmés en laboratoire depuis le début de l’année. En mai seul, environ 600 cas ont été rapportés par 26 pays à l’OMS, illustrant la persistance et l’ampleur de cette maladie infectieuse.
Article écrit par : Fatoumata Diop
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