Ce dimanche 30 juin, la Corée du Nord a vigoureusement critiqué les derniers exercices militaires conjoints menés par la Corée du Sud, le Japon et les États-Unis, les qualifiant de « version asiatique de l’Otan » et mettant en garde contre des « conséquences fatales ».
Ces exercices, nommés « Freedom Edge », se sont achevés samedi 29 juin après trois jours d’entraînement intensif. Ils portaient sur divers domaines tels que les missiles balistiques, la défense aérienne, la guerre sous-marine et la cyberdéfense.
Lors d’un sommet trilatéral l’année dernière, les dirigeants des États-Unis, de la Corée du Sud et du Japon avaient décidé d’organiser ces exercices annuels pour démontrer leur unité face aux menaces de la Corée du Nord, dotée de l’arme nucléaire, et face à l’influence croissante de la Chine dans la région.
Dans un communiqué publié par l’agence KCNA, le ministère des Affaires étrangères nord-coréen a déclaré : « Nous dénonçons fermement (…) les provocations militaires » contre la Corée du Nord. Le communiqué a également affirmé que « les relations entre les États-Unis, le Japon et la République de Corée ont pris l’allure d’une version asiatique de l’Otan », tout en avertissant de « conséquences fatales ». Pyongyang a insisté sur le fait qu’il « ne laissera jamais passer les actions prises par les États-Unis et leurs partisans pour renforcer le bloc militaire ».
Pour ces exercices, le porte-avions américain à propulsion nucléaire USS Theodore Roosevelt, le destroyer lance-missiles japonais JS Atago et l’avion de chasse sud-coréen KF-16 ont été déployés. La Corée du Nord considère ce type d’exercices combinés comme des répétitions en vue d’une invasion.
Article écrit par : Fatoumata Diop
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