Article écrit par le créateur de contenu : Daffa Dianga.
Bonne nouvelle enfin ! Après plusieurs tentatives, le Sénégal vient de remporter sa première médaille d’or noir contre le club des pétroliers. L’unique but a été inscrit par l’attaquant australien Woodside sur une passe décisive du Sénégalais Petrosen.
Le peuple est content, il exulte. La joie est immense, car l’attente a trop duré. Même Diomaye, le premier supporter des Lions, est joyeux. Le coach Biram Souleye lui a présenté le trophée au palais. Le président appelle le peuple à préserver jalousement cette médaille, non seulement pour la génération actuelle, mais aussi pour les générations futures.
Il appelle également à l’union sacrée pour barrer la route aux démons, car le pétrole est souvent considéré comme « l’excrément du diable » (pour reprendre l’expression de Juan Perez, un ancien ministre vénézuélien), surtout dans plusieurs pays africains. Beaucoup en ont fait les frais de cette ressource qui devrait pourtant être une source de développement et de progrès. Eh bien, mea culpa aux férus du ballon rond, car il ne s’agit pas de football.
Tenez-vous bien, le Sénégal vient d’exploiter son premier baril de pétrole dans le champ Sangomar, situé à 100 km au large des côtes sénégalaises. À 780 m de profondeur, le champ Sangomar devrait produire 100 000 à 120 000 barils par jour. C’est beaucoup, dira-t-on. Hélas ! Le peuple ne boira pas ses barils, même s’il meurt de soif.
Les Sénégalais veulent manger du « ceep » ( plat préféré d’une majeure partie des Sénégalais ) à un coût moindre. Ils veulent aussi payer leur facture d’électricité sans grande difficulté. Leur plus grand souhait est de voir ce pétrole être un véritable ouf de soulagement, impactant significativement leur quotidien. En tout cas, l’article 25 de la constitution sénégalaise est clair comme de l’eau de roche : les ressources naturelles appartiennent au peuple.
Nous espérons qu’il n’y aura pas de partage de gâteau. La gestion inclusive et transparente de nos ressources est désormais une obligation. Le temps des pilleurs de ressources doit être révolu. En tout, le peuple est aux aguets. En attendant, vive Sangomar !
Article écrit par le créateur de contenu : Daffa Dianga.
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