Au Cameroun, l’homosexualité est sévèrement punie par la loi, incluant des peines de prison. Brenda Biya, la fille du président Paul Biya, a récemment fait son coming out alors qu’elle réside en Suisse.
Elle espère que son histoire contribuera à changer la législation concernant les homosexuels dans son pays, en commençant par la suppression de la peine de prison associée.
Dans une interview récente avec le « Parisien », Brenda Biya a exprimé son opinion sur la loi existante, la qualifiant d’injuste et espérant son évolution progressive, notamment chez la jeunesse camerounaise.
Cependant, son coming out a provoqué une onde de choc au sein de sa famille, ses parents et son frère ayant exprimé leur désapprobation et demandé la suppression de sa publication Instagram où elle embrassait sa copine, la mannequin brésilienne Layyons.
Brenda Biya souhaite maintenant avoir une conversation franche avec ses parents, bien qu’elle leur laisse du temps pour « digérer » la nouvelle. Elle est consciente des risques liés à son coming out, comme la possibilité de perdre des liens familiaux ou d’être confrontée à des conséquences légales sévères dans son pays d’origine. Cependant, elle est déterminée à affirmer son identité et à soutenir ceux qui se trouvent dans une situation similaire.
À l’âge de 26 ans, Brenda Biya a partagé qu’elle avait ressenti des sentiments amoureux pour une fille dès l’adolescence, mais qu’elle avait eu du mal à les accepter en raison des traditions de son pays. Elle espère maintenant que son témoignage apportera du réconfort et de l’espoir à ceux qui vivent des situations similaires à la sienne.
Article écrit par : Madeleine Gueye
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