Le Sénégal « défend » ses intérêts : Retrait de la CEDEAO - Notre Continent
> NOTRE CONTINENT > - L'opinion des sans voix | Par Hélène Ngom | Publié le 13/07/2024 06:07:15

Le Sénégal « défend » ses intérêts : Retrait de la CEDEAO

Article écrit par le créateur de contenu : Aliou Niang.
Depuis l’élection de Bassirou Diomaye Faye à la présidence du Sénégal, des voix s’élèvent pour suggérer un retrait du pays de la Communauté Économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) au profit d’un rapprochement avec l’Alliance des États du Sahel (AES).

Pourquoi une telle démarche serait contre-productive et comment le Sénégal peut jouer un rôle constructif dans la résolution des tensions régionales.

Le Sénégal, un État indépendant

Le Sénégal a toujours maintenu une politique étrangère indépendante et équilibrée, défendant ses intérêts au sein de la CEDEAO sans rompre avec l’organisation.

L’importance de la stabilité régionale

Maintenir la stabilité en Afrique de l’Ouest est crucial pour le Sénégal. Un retrait de la CEDEAO pourrait fragiliser cette stabilité et isoler le pays.

La CEDEAO : une plateforme essentielle

Intégration économique, libre circulation des personnes et des biens, mécanismes de résolution des conflits et poids diplomatique accru sur la scène internationale sont parmi les avantages de l’appartenance à la CEDEAO.

Réformer de l’intérieur

Critiquer la CEDEAO est parfois justifié, mais le Sénégal peut jouer un rôle de médiateur et de force de proposition pour améliorer l’organisation.

Le rôle potentiel du Président Faye

Le Président Faye pourrait initier un dialogue entre la CEDEAO et les pays de l’AES, visant à ramener le Mali, le Burkina Faso et le Niger dans le giron de la CEDEAO.

Proposer des réformes concrètes

Travailler sur une révision des mécanismes de prise de décision au sein de la CEDEAO et renforcer les dispositifs de soutien mutuel face aux défis sécuritaires et économiques.

Persévérance dans les organisations régionales

Les organisations internationales ont toujours connu des périodes de tension et de remise en question. Rester engagé permet d’influencer positivement leur évolution.

Le danger du précédent

Quitter une organisation à la moindre contrariété compromettrait toute coopération durable. Même l’AES pourrait un jour faire face à des désaccords internes, mais la solution n’est pas de la dissoudre.

Sous la présidence de Bassirou Diomaye Faye, le Sénégal a l’opportunité de jouer un rôle crucial dans la résolution des tensions au sein de la CEDEAO. Plutôt que de suivre la voie du retrait, le pays peut affirmer son leadership en œuvrant pour le dialogue, la réforme et la réconciliation régionale.

Cette approche constructive préserverait les intérêts du Sénégal tout en contribuant à la stabilité et au développement de toute l’Afrique de l’Ouest.

Article écrit par le créateur de contenu : Aliou Niang

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2 commentaires
Omar Ould
Libre celui qui de rester dans la CEDEAO libre celui qui veut quitter.
Le 2024-07-15 09:04:11
Laurent Sambou
En Afrique seul la RÉVOLUTION qui peut nous donner de l'avancement surtout au développement économique et sociale
Le 2024-07-13 08:12:32

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Omar Ould
Libre celui qui de rester dans la CEDEAO libre celui qui veut quitter.
Le 2024-07-15 09:04:11
Laurent Sambou
En Afrique seul la RÉVOLUTION qui peut nous donner de l'avancement surtout au développement économique et sociale
Le 2024-07-13 08:12:32

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