Article écrit par le créateur de contenu : Modou Tchoup Tchoup.
Après 100 jours au pouvoir, le Président Bassirou Diomaye Faye a rencontré six journalistes de grands médias nationaux pour faire un état des lieux de la nation et défendre les mesures prises depuis son investiture.
L’entretien, d’une durée de plus de deux heures, a permis au Président de revenir sur les défis économiques hérités et les premières actions de son administration.
Le président Faye a décrit un Sénégal en difficulté, avec des indicateurs économiques au rouge exacerbés par la crise de Covid-19, la guerre en Ukraine et au Proche-Orient.
Parmi les mesures phares, il a mentionné la baisse du prix de certaines denrées de première nécessité pour soulager les populations. « Il s’agit d’un état des lieux, non d’un bilan », a-t-il insisté, soulignant la brièveté des 100 jours par rapport à son mandat de cinq ans.
Diomaye Faye a réaffirmé son engagement à la transparence et n’a pas hésité à critiquer l’administration précédente. Il a révélé avoir bloqué des contrats de santé jugés illégaux et surfacturés avant même son investiture, soulignant ainsi sa détermination à lutter contre la corruption.
« Ces contrats étaient surfacturés de façon inimaginable et inacceptable ». Nous avons donc bien fait de les bloquer », a-t-il déclaré.
Durant cette première interview depuis son élection, le Président a adopté un ton calme et pédagogique, se montrant à l’écoute des préoccupations des citoyens. Il a rappelé l’importance pour les dirigeants d’être ouverts et transparents, en soulignant que le peuple sénégalais mérite des dirigeants qui lui parlent constamment.
Toutefois, une zone d’ombre demeure sur la question des fonds politiques. Le président a affirmé qu’il n’avait trouvé aucun fonds politique dans les caisses, tout en reconnaissant avoir assisté un concitoyen pour des soins sanitaires, ce qui a soulevé des questions sur l’origine des fonds utilisés.
Le président Faye a également mis en avant sa relation de travail avec le Premier ministre Ousmane Sonko, décrivant leur collaboration comme fondée sur la confiance et le respect mutuel.
« Si aujourd’hui je suis en mesure de suivre mon agenda, c’est parce que j’ai un bon PM, qui est Sonko », a-t-il affirmé. Leur partenariat est vu comme un modèle de gouvernance partagée, malgré les défis politiques et les tensions au sein de l’Assemblée nationale.
Le Président a abordé la nécessité de réviser les contrats miniers pour mieux servir les intérêts du pays, tout en prônant le dialogue et la flexibilité dans la mise en œuvre des politiques fiscales. Il a également souligné l’importance de soutenir le secteur privé national pour créer un environnement propice à l’emploi des jeunes.
Sur le plan diplomatique, Faye a salué la nomination du professeur Abdoulaye Bathily comme Envoyé Spécial, soulignant la solidité des relations internationales du Sénégal. Il a également évoqué sa future médiation entre l’Alliance des États du Sahel (AES) et la CEDEAO, se montrant respectueux des décisions souveraines des pays membres.
Les 100 premiers jours de Bassirou Diomaye Faye à la présidence du Sénégal ont été marqués par des efforts de transparence, des mesures économiques d’urgence et une collaboration étroite avec son Premier ministre.
Malgré quelques zones d’ombre, Faye a globalement réussi à poser les bases de sa gouvernance et à rassurer une population en quête de stabilité et de progrès.
Les défis à venir restent nombreux, mais le Président semble déterminé à les relever avec une approche lucide et sereine.
Article écrit par le créateur de contenu : Modou Tchoup Tchoup !
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