Article écrit par le créateur de contenu : MANDIAYE Ndiaye.
Avec une population de plus de 17 millions d’habitants, le Sénégal fait partie de l’un des pays d’Afrique subsaharienne le plus exposé aux phénomènes de la pauvreté.
Cette dernière est inhérente à plusieurs pratiques telles que la mendicité. Celle-ci est de plus en plus pratiquée par des femmes et des enfants en situation d’indigence. En effet, ce phénomène est plus fréquent dans les zones urbaines considérées comme…
…des poumons idéaux pour mendier. Cependant, comme tout phénomène social, la mendicité est toujours accompagnée des inconvénients ou des résultats déplorables au niveau des pratiquants, femmes comme enfants. Celle-ci rend aussi vulnérables ces derniers à tous les niveaux, car ils sont placés devant tous les risques, naturels ou créés par l’homme.
C’est ainsi que l’on se pose la question sur la mendicité de certaines femmes en rapport avec la vulnérabilité de leurs enfants. Même si, dans les faits, l’État du Sénégal essaye d’optimiser les risques qui peuvent se profiter de la vulnérabilité des enfants, le cas de la mendicité des femmes expose encore ceux-ci à une scène remplie de toute sorte de danger.
C’est ainsi qu’une direction pour la protection des enfants est mise en place dans le ministère de la femme, de la famille et de la protection des enfants. Celle-ci, grâce à un socle stratégique, prend en charge les enfants vulnérables à travers un système de prise en charge intégrée.
Ce système de protection intégrée n’ignore pas le renforcement des familles. S’il en est ainsi, c’est pour sécuriser les enfants de toutes sortes de menaces. Toutefois, malgré les efforts fournis par l’État, aujourd’hui comme dans les années passées depuis 2010, cette mendicité féminine continue de prendre le niveau dans les sociétés sénégalaises.
En 2020, le MFFE a effectué un processus pour une opération de retraite de ces femmes mendiantes dans les artères de Dakar pour les intégrer dans des structures ou faire une prise en charge. Malheureusement, les conditions de leur retour sur les routes de la mendicité restent un peu mystérieuses. Désormais, se posent beaucoup de questions relatives à l’identité de ces femmes : Est-ce seulement des femmes sénégalaises ?
Leur statut, leurs conditions de vie, leur sécurité restent toujours problématiques. Les réponses de ces interrogations nous poussent par une logique à élucider les rapports entre la mendicité des femmes et la vulnérabilité de leurs enfants, qu’elles accompagnent ou qu’elles laissent parfois seuls dans les foyers pour aller demander l’aumône. Ainsi, beaucoup de constats et d’observations que nous avons menés révèlent que la mendicité de certaines femmes peut être un facteur de vulnérabilité pour leurs enfants.
C’est un peu contradictoire lorsqu’on aborde un tel sujet qui met en question les efforts d’une mère qui essaye de protéger ses enfants en mendiant et, malheureusement, les rend vulnérables par son acte de protectrice. Quoi qu’il en soit, ce paradoxe n’est pas le souci de ces femmes, car elles soutiennent que la mendicité est indispensable pour elles pour régler les problèmes quotidiens de la vie.
Même si l’État investit pour assurer l’autonomisation des femmes et la protection des enfants et des familles, la mendicité constitue le problème fatal chez certaines femmes.
Il s’avère donc difficile de contrôler la sécurité de ces acteurs en raison que ceux-ci considèrent le fait comme une croyance pour optimiser les difficultés financières de la vie.
Par contre, comme nous l’avions précédemment cité, l’État du Sénégal n’ignore pas ce phénomène, car il met à la disposition de toutes les femmes ou familles un ministère qui les prend en charge. On note beaucoup de soutiens ou d’appuis en faveur des femmes, mais certaines d’entre elles préfèrent ou sont obligées de faire la mendicité.
Pourtant, c’est dans la même perspective que le ministère de la Femme, de la Famille et de la Protection des enfants signe des conventions avec des associations féminines dans le but d’aider les femmes de ménages. D’où celle-ci renvoie à la mise en place d’un siège social équipé pour les prémunir contre les risques en situation de rue, la formation, le renforcement de capacité, le financement d’activités génératrices de revenus et l’accès à la couverture maladie universelle.
Malgré ces actions, il apparaît clairement qu’une majeure partie des femmes sont dans un seuil de pauvreté important, et finalement, elles se déversent dans les rues pour mendier.
Et, par conséquent, se pose beaucoup de problèmes pour leurs enfants qu’elles accompagnent ou qu’elles laissent à la maison. Ils deviendront de plus en plus vulnérables et toujours exposés aux différents risques et dangers.
Article écrit par le créateur de contenu : MANDIAYE Ndiaye
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