Article écrit par le créateur de contenu : Erika
Le syndrome des ovaires polykystiques (SOPK) est la maladie hormonale la plus fréquente chez les femmes en âge de procréer. Il peut entraîner des troubles de la fertilité et de la pilosité (hirsutisme), ainsi que des complications métaboliques (diabète).
À ce jour, il n’existe pas de traitement spécifique, mais les recherches en cours pourraient changer la donne en améliorant la compréhension encore imparfaite des mécanismes à l’origine de cette maladie.
Le syndrome des ovaires polykystiques (SOPK) est dû à un dérèglement hormonal d’origine ovarienne et/ou centrale (au niveau du cerveau). Il entraîne une production excessive d’androgènes, en particulier de testostérone, habituellement produite en petite quantité dans l’organisme féminin. Il en résulte une élévation du taux de testostérone dans le sang des femmes concernées.
Le nom de cette maladie provient de sa description, effectuée dans les années 30, reposant sur l’observation de ce que l’on pensait être des kystes dans les ovaires des patientes. En réalité, il s’agissait de multitudes de follicules au développement inachevé.
Lorsque le SOPK est le seul facteur responsable d’une infertilité, le traitement repose sur une stimulation de l’ovulation par citrate de clomifène, ou par gonadotrophines exogènes injectables en deuxième intention. Les inhibiteurs de l’aromatase, utilisés pour le traitement de certains cancers du sein, sont actuellement évalués comme inducteurs de l’ovulation et pourraient présenter une efficacité supérieure au clomifène. Si ces traitements entraînent une hyperstimulation ovarienne difficilement contrôlable ou en cas d’absence de grossesse, une procréation médicalement assistée peut être envisagée.
Article écrit par le créateur de contenu : Erika
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