Alioune Tine, fondateur d’Afrikajom Center, a exprimé une critique sévère des institutions financières internationales et de leur influence sur les politiques économiques africaines.
Dans un post sur X, il a dénoncé la logique néolibérale de ces institutions, soulignant qu’elles jouent un rôle déterminant dans le système économique global qui, selon lui, défie souvent la volonté démocratique exprimée par les citoyens.
En réaction au rapport du FMI, qui a alerté sur le ralentissement économique du Sénégal et recommandé des mesures telles que la suppression progressive des subventions énergétiques, Tine argue que ces institutions, bien qu’elles n’aient pas de rôle direct dans le vote démocratique, influencent de manière décisive les politiques publiques. Il met en lumière que cette influence a souvent des conséquences négatives, particulièrement sur les aspects sociaux et les inégalités.
Tine rappelle les critiques passées des ajustements structurels des années 80, qu’il accuse d’avoir été réhabilités par la malgouvernance des élites africaines.
Selon lui, ces politiques néolibérales exacerbent les fractures et les inégalités sociales, affaiblissant ainsi les institutions démocratiques. Il appelle à une réorientation de l’accent des institutions financières vers des mesures qui mettent davantage l’accent sur le social pour mieux répondre aux besoins des populations.
Article écrit par : Fallou Gaye
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