Article opinion écrit par le créateur de contenu : Mass.
Aucune activité officielle n’est prévue pour marquer les trois ans de l’accession des militaires à la tête du pays. Mais les mouvements de contestation pour dénoncer la répression envers les dissidents et demander un retour des civils au pouvoir se poursuivent.
Des manifestants bloquent les routes, à Conakry, le 28 juillet 2022, après que les autorités aient empêché les partisans du parti d’opposition, le Front national pour la défense de la constitution (FNDC), de se rassembler dans les rues pour une marche pacifique.
En Guinée, la capitale est à l’arrêt alors qu’un mouvement de contestation, qui a fait un mort le 4 septembre, se poursuit ce 5 septembre, trois ans jour pour jour après la prise de pouvoir des militaires. L’opposition a appelé à manifester pacifiquement afin de dénoncer la répression envers les dissidents, de demander le rétablissement des libertés et un retour à un régime civil avant la fin de l’année.
Il n’y a presque personne dans les rues de Conakry ce 5 septembre tandis que des trombes d’eau s’abattent sur la capitale. Le 4 septembre, une femme a été tuée par balle pendant des affrontements entre la police et des manifestants, alors qu’elle était dans un taxi et que des échauffourées éclataient dans le quartier de Sonfonia, au nord de Conakry.
Le général Doumbouya se trouve actuellement en Chine pour le sommet du Forum sur la coopération sino-africaine, réunissant plusieurs dizaines de dirigeants africains. Aucune activité officielle n’est prévue pour les trois ans de l’avènement de cette junte qui a renversé le président Alpha Condé, qui était au pouvoir depuis plus de dix ans.
Article opinion écrit par le créateur de contenu : Mass
—
La plateforme NOTRECONTINENT.COM permet à tous de diffuser gratuitement et librement les informations et opinions provenant des citoyens. Les particuliers, associations, ONG ou professionnels peuvent créer un compte et publier leurs articles Cliquez-ici.