Telegram a décidé de collaborer avec les autorités sud-coréennes dans le cadre de l’enquête sur la prolifération de contenus pornographiques truqués dans le pays, comme l’a annoncé le régulateur des télécommunications sud-coréen, la Commission coréenne des standards des communications (KCSC), le 30 septembre 2024.
Cette initiative fait suite à la découverte, en août 2024, d’un vaste réseau de canaux Telegram, souvent créés depuis des établissements scolaires, où des utilisateurs partageaient des contenus de « deepfake porn ». Ces montages, réalisés à l’aide de l’intelligence artificielle, superposent les visages de personnes sur des images ou vidéos sexuelles, créant ainsi des contenus illégaux.
Les autorités ont reçu des centaines de plaintes, avec un nombre alarmant de victimes, principalement des femmes, dont 60 % sont mineures.
En réponse à cette situation, la police sud-coréenne avait ouvert une enquête contre Telegram pour « encouragement de ces crimes » après que la messagerie ait initialement ignoré ses demandes de coopération. À ce jour, 387 suspects ont été arrêtés dans cette affaire.
Lors d’une réunion récente entre la KCSC et des représentants de Telegram, la messagerie a reconnu l’ampleur du problème des crimes de « deepfake sexuels » en Corée et a promis d’adopter une politique de tolérance zéro face à ces agissements.
Cette décision marque un tournant dans la manière dont Telegram gère la sécurité et la responsabilité des contenus sur sa plateforme dans le pays.
Article écrit par : Emmanuel Ndour
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